mercredi 17 août 2016

Découvertes dans la ville de Londres au Royaume-Uni…

Le petit-déjeuner est savouré au caffè Nero situé à côté du Citadines. Nous avons juste à traverser Procter Street pour pénétrer dans le café italien. Jadina me gratifie de son superbe sourire et s’occupe de notre commande. Je savoure un croissant aux amandes et un café Mocha avec les oléagineux, les dattes Medjool et la banane apportés avec moi. Une courte file d’attente régulière perdure durant le temps de la collation. Le café est prisé des citadins du quartier et des touristes comme nous. A une table voisine, le visage d’un beau jeune homme aux yeux bleus océan me rappelle celui de l’acteur Iwan Rheon alias Ramsay Bolton dans la série « Game of Thrones » et Simon Bellamy dans la série britannique «  Misfits ». Nos pas nous conduisent ensuite sur Southampton Row au magasin Ryman. Le magasin est petit ; deux feutres sont achetés. Il nous faudra trouver un autre point de vente de la chaîne, plus achalandé, pour réaliser les achats envisagés. Les neuf heures passent et nous retournons au Citadines. Le blog s’actualise. Le guide sur l’Australie est commandé. Les dix heures trente passent… Nous sortons du Citadines. Un taxi de couleur orange s’arrête aux feux devant la résidence. Il est libre. Nous montons à bord et, une quinzaine de minutes plus tard, nous sommes déposés pour sept pounds à Piccadilly Circus. Nous suivons Piccadilly pour nous rendre chez Neal & Palmer dans « Piccadilly Arcade ». Parrish est en voyage et nous sommes reçus par ses parents. Cela fait longtemps que nous sommes clients et nos visages sont devenus familiers. Les vœux de bonne année envoyés chaque année à la famille Palmer participent à maintenir le contact mémoriel entre nous. Je suis séduit par un tissu en soie aux motifs originaux dans les nuances dominantes de turquoise et crème. Patrick m’encourage à effectuer l’achat malgré un tarif hors du commun. Une trentaine de minutes s’écoulent pour la prise des mesures. Après cet achat coup de cœur, nous nous rendons chez « Waterstones » à une courte distance sur Piccadilly. En passant devant le libraire, en nous dirigeant vers l’arcade, j’ai pris des photos de la vitrine magnifiquement décorée et agencée. Harry Potter et Alice aux pays des merveilles sont mis à l’honneur. La sortie d’une pièce de théâtre sur la saga romanesque explique la présence de moult livres et affiches sur le héros magique de Joanne Rowling. Nous découvrons une partie de l’immense caverne d’Ali Baba d’ouvrage imprimés répartis sur plusieurs niveaux. La page de couverture d’un livre de Mark Twain est prise en photo. Un café restaurant est visité brièvement au cinquième étage. Un autre a pris place au niveau moins un. Nous nous y installons pour un repas frugal. Patrick savoure une quiche ronde au fromage de chèvre en sirotant un jus de pomme. De mon côté je bois par petites gorgées un jus poire et pomme. Les deux boissons sont bios. Après le repas nous marchons en direction du musée de portraits « National Portrait Gallery ». Nous traversons Trafalgar Square où la sculpture du squelette d’un cheval noir sur un piédestal surprend le regard. Au musée nous découvrons les œuvres sélectionnées dans le cadre du concours annuel « Portrait Award », parrainé par la British Petroleum et réputé pour être l’un des plus prestigieux concours d'art. Des photos de peintures sont prises dont une du fils, d’une quinzaine d’années, de l’artiste Jean-Paul Tibbles né en 1958. A la sortie de l’exposition consacrée au concours, le visiteur peut voter pour son œuvre préférée sur un écran tactile. Celle de Jean-Paul est plébiscitée. Nos pas nous conduisent ensuite, en flânant, à Covent Garden où nous nous installons pour un temps de détente à la terrasse du Pain Quotidien. Jozsef nous apporte un thé Earl Grey, un thé rooibos, une verrine de graines de chia aux framboises, un scone avec sa confiture de fraise et son beurre fouetté. Une heure s’estompe dans le flot du temps durant ces instants de bien-être. Malgré la présence sur nos têtes du parasol en toile crème, les rayons solaires parviennent à me caresser le bras. Patrick sent la forte chaleur sur son dos. Un corbeau vient se poser tout proche de nous pour se reposer. Nous quittons Covent Garden par la rue « James Street » très animée. Sur la droite dans Floral street nous voyons en hauteur une passerelle inspirée d’une spirale qui relie les deux bâtiments en opposé de la rue. Nous suivons Neal street et nous arrivons dans l’avenue Shaftesbury au niveau du magasin « Forbidden Planet ». Sur High Holborn, j’achète des bananes, des myrtilles et des figues fraiches à un étal présent sur le trottoir. Nous effectuons une courte halte au Citadines pour prendre la pochette des cartes de crédit oubliée ce matin et nous retournons tranquillement chez Palmer pour effectuer le règlement du pantalon. Nous traversons le quartier de Soho. Dans Old Compton Street une diligence de la société « Old Compton Street », tirée par trois chevaux blancs, effectue un arrêt. Le cocher tout de noir vêtu porte un chapeau haut de forme. Des passagers descendent et d’autres montent. Depuis la plateforme arrière de la diligence à impériale une dame en surpoids éprouve de la difficulté à se hisser en haut des marches raides de l’escalier métallique rouge semi-circulaire qui accède au niveau à ciel ouvert. Nous suivons tour à tour Brewer street, Air Street, Regent Street et Swallow Street pour accéder à Piccadilly. Une fois le règlement effectué auprès de la mère de Parrish, nous entrons brièvement dans la cour de « Royal Academy of Art » où l’œuvre cinétique articulée« Spyre », laide et sans intérêt pour moi, haute d’une vingtaine de mètres, réalisée par l’artiste Ron Arad, tourne dans tous les sens sa tête cylindrique munie d’un œil équipé d’une caméra. Un écran sur la façade de la « Burlington House » montre aux visiteurs ce que voit Spyre. Plus loin sur Piccadilly, le « Caffé Concerto » se dévoile sur la droite de la rue. Sa façade accueillante et son accès immédiat l’emportent sur la pâtisserie Valérie située sur le trottoir d’en face où il faut intégrer une file d’attente qui commence à l’entrée. Ovidu, un jeune homme en livrée, au gilet bordeaux sur une chemise blanche, tel un domestique d’une grande maison du passé, s’occupe du service. Patrick sirote un café Mocha. Le verre transparent laisse voir les trois couches de la préparation. Je savoure lentement une forêt noire tout en promenant mon regard dans la salle. Un jeune couple gay est installé à la table voisine. L’âge des deux garçons, mignons à souhait, oscille autour de vingt ans. Celui au visage asiatique porte une dizaines d’anneaux aux mains. Il œuvre sur un téléphone portable avec extension en parallèle d’un appareil photo élaboré. Son amoureux pianote sur son téléphone. Par moments, ils se parlent, ils se montrent leur écran respectif, ils sourient et ils rient. Je ressens comme un vol de mon adolescence, comme un rapt de mon épanouissement aux regards de ces possibles, interdits en France avant 1981. Une trentaine de minutes s’écoulent dans le bien-être. Les dix-huit heures sont passées. Nous retournons tranquillement au Citadines. Nous suivons tour à tour Old et New Bond Street, bordées de magasins de luxe. Devant chez « Patek Philippe Geneve », un couple d’indien fait des signes au travers de la porte vitrée fermée pour qu’on lui ouvre. Nous bifurquons ensuite à droite dans Conduit Street où Patrick photographie la façade moulurée en briques et pierres d’un somptueux édifice aux teintes chaudes en nuances de rouge. Il me fait la remarque que malgré le pilonnage intensif des nazis durant la dernière guerre mondiale, des bâtiments du passé ont réchappé aux bombes. Nous aboutissons à Regent Street. Nous la traversons pour entrer dans Soho. Nous passons devant « Shakespeares Head » sur Great Marlborough street. Plus loin c’est le Pub « John Snow » sur Broadwick Street qui se dévoile. Nous pensons à la série Game of Thrones. En face le restaurant organic « Veggie Pret », ouvert par la chaîne « Pret A Manger », a pris place ; nous entrons et nous retenons l’adresse. Avant de parvenir à Oxford Street, sur la rue perpendiculaire Wardour street, le café-restaurant « L’Eto » retient l’attention avec une vitrine garnie de nombreux gâteaux et pâtisseries originales. Nous parvenons aux Citadines après dix-neuf heures. Nous dînons dans le studio. Myrtilles et figue sont savourées. Ecriture et lecture précèdent l’entrée au pays des rêves…


















































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