dimanche 7 août 2016

Détente et balade sur la plage à Fort Lauderdale...


Au lever à six heures le navire est entré au port Everglades à Fort Lauderdale. Le petit-déjeuner se déroule au buffet Windjammer. L’animation du dernier repas à bord bat son plein. Une dame asiatique, après une collation de pamplemousses pressés par ses soins, effectue des emplettes au buffet pour sa journée ; briquettes de lait, pots de yaourts et fruits sont emportés dans un sac à dos noir. Nous quittons la cabine vers huit heures trente. Patrick se rend à la galerie d’art du pont quatre pour prendre quelques photos de tableaux « coup de cœur » dont un œuvre enchanteresse où un galion, les voiles gonflées par le vent, surfe sur une mer déchainée ; il est escorté de ballons qui le maintiennent allègrement  à flots. Patrick en profite pour photographier également la cascade sous le bar-ascenseur… La narration de la journée d’hier est écrite au pont six dans le salon « Adventures ». Nous étions précédemment installés à une table du Starbucks mais nous avons été dans l’obligation de quitter cet espace réservé aux personnes avec handicaps. Le blog est actualisé. Je prends un cliché d’un tableau indiquant les horaires de débarquement en fonction des numéros attribués ; nous avons le numéro quarante-neuf. Nous sortons du navire vers dix heures trente. Dès la sortie du bateau, nous intégrons une file d’attente pour récupérer la valise. Marcus chemine à nos côtés avec son ami à la chevelure blonde. Ensuite nous intégrons une file interminable au travers des installations portuaires, dans un labyrinthe aux parcours complexe et alambiqué, pour parvenir aux installations douanières. Le passage devant le sympathique douanier dure quelques secondes alors qu’une heure trente s’est écoulée depuis la sortie du navire. Pour embarquer, cinq heures étaient à la disposition des passagers mais, pour débarquer, seulement deux heures trente sont alloués ; l’organisation est conditionnée par le profit car dès onze heures les passagers de la croisière suivante commence à embarquer. Les taxis déposent les nouveaux passagers pour ensuite prendre à leur bord ceux qui débarquent. Nous montons à midi dans un taxi « Yellow Cab » et nous sommes déposés vingt minutes plus tard devant l’entrée de l’hôtel « DoubleTree Suites » sur Sunrise boulevard. La jeune jamaïcaine Amoy nous attribue la suite 622 au sixième étage avec vue sur le canal où navigue le « Water Taxi ». Nous déposons les bagages et nous allons déjeuner au buffet « Sbarro » au Galleria Mall situé à une courte distance à pied. La jeune Bebienfa nous accueille à la caisse vers treize heures. Après le repas nos pas nous conduisent au café pâtisserie français « Euro Bread & Café » distant d’une centaine de mètres. Christine est de congés. Sa collègue, chaleureuse, sait déjà quelle boisson nous allons commander. Nous sirotons les cafés Mochas en savourant une douceur ; un pain aux raisins pour Patrick et un petit gâteau rond aux diverses mousses de chocolat pour moi. Nous feuilletons des magazines. Sur la revue « Go – Riverwalk » d’août je lis un article sur Edilson Cremonese qui sert des cafés de grands crus sur un triporteur ; l’énergie pour le fonctionnement des appareils est fournie par une sorte de dynamo activée par les tours de pédales données au tricycle. Je photographie les deux pages allouées à cette activité commerciale vraiment originale. Une heure s’écoule dans le bien-être de ce petit coin de France en Floride. En sortant nous nous dirigeons chez Publix pour effectuer quelques emplettes. A l’entrée du supermarché je remarque la présence d’un pèse-personne singulier et insolite. La pesée est gratuite et un client m’indique la conversion entre les pounds et les kilogrammes. Je monte sur la balance. Lors des précédentes venues elle était absente de ma réalité ; je suis passé à côté sans la voir. Cheryl nous accueille à la caisse et Julia met en sachet nos achats. Nous les déposons à l’hôtel et nous en profitons pour nous laver les dents. Je prends des photos de la décoration du vaste hall de la réception. Nous découvrons la terrasse au bord du canal et je trempe les doigts dans l’eau de la piscine. Contre toute attente elle est fraîche ; je pensais ressentir la chaleur de celle de l’hôtel Lush Royal. L’embarcadère numéro neuf du « Water Taxi » est positionné devant l’hôtel. Nous donnons un coup d’œil sur les tarifs. Nous décidons finalement de nous balader sur la plage. Nous marchons les pieds dans l’eau sur le sable. Les vagues sont tantôt fougueuses tantôt nonchalantes. Vers dix-sept heures nous apercevons la proue du navire Allure of the Seas qui sort du port Everglades pour une nouvelle croisière. Sa silhouette se dévoile totalement pour disparaitre progressivement à l’horizon. Le ciel s’est assombri et des gouttes de pluie s’échappent des nuages. Nous faisons demi-tour par le boulevard tout en sirotant les jus de fruits achetés chez Publix. Je salue la dame au chapeau fuchsia, présente précédemment sur le sable, assise sur le muret blanc qui longe le trottoir. Nos regards s’étaient croisés et nous échangeons un sourire. Les gouttes s’intensifient et nous nous réfugions chez « Yo Mama's Ice Cream » sur Sunrise Lane pour savourer une glace sous l’auvent du commerce. Les minutes passent agréablement. Je promène le regard sur les plagistes qui désertent le sable. Nous retournons au DoubleTree en slalomant entre les gouttes de pluie. Dans la suite, depuis le balcon, nous voyons le tablier du pont sur le boulevard Sunrise qui se lève pour laisser passer un yacht d’envergure. Nous profitons du confort de la suite pour passer une agréable soirée. Nous dînons sur la table en verre fumée de l’espace salon. Un temps d’écriture précède l’entrée au pays des rêves… 
















































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