lundi 15 août 2016

Les yeux tournés vers le cosmos sur l’océan Atlantique...

Le petit-déjeuner est savouré dans la grande alcôve en prolongement du buffet. Le bow-window se compose de quatorze vitrages ; dix en prolongement du pont et deux à chaque pan coupé. Les profils sont peints en blanc. Le sol est revêtu de lames de bois de couleur gris clair cérusé. La mémoire a estompé le souvenir de la nature de l’agencement précédent du navire, vu pourtant de nombreuses fois lors des traversées précédentes. Les neuf heures passent. Patrick se rend au pont deux pour retirer deux billets pour le planétarium. La matinée se poursuit avec un temps de narration sur le chronojournal. Le ciel est bleu ce matin et quelques nuages blancs effilochés traversent l’horizon dans le sens opposé de l’avancée du navire. Aux confins avec le ciel, la nappe de l’océan semble se verser dans quelque abîme imaginaire. Une promenade sur le pont sept nous offre de prendre quelques photos. Après la marche nous nous installons au Carinthia Lounge. Je sirote du café au lait en lisant mon roman. Nick Lido s’installe au piano pour jouer des mélodies. Une dernière fois à midi, il est treize heures. Le décalage horaire avec la France se limite maintenant à une heure. Un méli-mélo de mets végétariens est savouré. Un cuisinier du Lounge propose de réaliser une crêpe à mon attention car celles présentées aux champignons sont agrémentées d’une sauce au poulet. Finalement il apporte à table une sorte de panini décoré de verdure. Les ingrédients restent indécelables avec une tendance plutôt sucrée. Je fais une photo. Après le repas nous nous rendons au théâtre Illuminations pour un court voyage dans le cosmos. Une partie de la salle est réservée au planétarium. Les dossiers des sièges s’inclinent pour permettre aux regards de plonger dans la coupole qui s’anime de visions galactiques. Nous retournons ensuite à la cabine. Patrick s’offre une sieste. Sur le papier à en-tête de la Cunard, j’écris une lettre pour Roger, un ancien professeur de français du collège. Je lui propose d’effectuer une seconde correction de mon roman. Une fois les bagages effectués, la lettre est confiée à un séduisant jeune homme à la réception du navire pour être postée à Southampton. La suite de l’après-midi se déroule en lecture au Carinthia Lounge où nous sommes confortablement installés sur un canapé trois places beige. Des boissons chaudes sont sirotées. Vers dix-huit heures trente nous allons dîner au buffet. Haricots verts, gnocchis de pomme de terre, amandes effilées, câpres, oignons et taboulé se réunissent dans un bol pour être dégustés. Une petite part de tarte à la poire est savourée avec des amandes effilées. A défaut de tester la saveur de deux gâteaux attrayants, je les imprègne sur la pellicule numérique. Sur l’océan Patrick repère un petit voilier blanc qui semble minuscule sur les vagues. Une photo est prise et il faut vraiment être très attentif pour déceler les voiles blanches sur l’eau. Dans le dessein de se lever de bonne heure demain matin pour le débarquement, le réveil est réglé à cinq heures. Avant de rejoindre Morphée pour la nuit vers vingt-et-une heures, nous nous rendons au théâtre Illuminations pour découvrir le début du film « X-Men Apocalypse ». Un mutant aux nombreux pouvoirs se réveille en Egypte après plusieurs milliers d’années ; l’humanité est en danger…





















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