lundi 22 août 2016

Trajet à bord de l’Eurostar entre Londres et Paris…

Nous renouons avec le coffee Nero pour le petit-déjeuner. L’air froid et chargé d’humidité nous incite à prendre la collation à l’intérieur. Assis au bord du vitrage, je regarde les visages des passants. Chacun suit son objectif. Téléphone portable, gobelet de boissons chaudes, journal, sacoche et autres objets s’emparent des mains rarement vagabondes. De retour au Citadines, nous faisons les bagages. Après neuf heures nous sortons de la résidence et nous guettons un taxi. Quelques secondes passent et un chauffeur nous aperçoit sur le trottoir. Il fait un demi-tour sur la chaussée pour nous prendre à bord de son véhicule noir. Une dizaines de minutes plus tard, pour environ huit pounds, nous sommes déposés devant la gare de St Pancras. Nous effectuons quelques emplettes pour déjeuner dans le train ; au Pain Quotidien pour moi et dans la supérette « M&S Simply Food » pour Patrick. En avance pour passer les contrôles, nous nous installons au café Costa pour siroter un café Mocha. Un piano, à disposition des voyageurs dans la vaste enceinte de la gare, est animé par un jeune homme en costume noir. En sortant du café, c’est un jeune enfant de moins de dix ans qui joue au piano comme un virtuose. A la fin d’un court concert impromptu, il est applaudi et ovationné par les mélomanes présents autour de lui. Nous effectuons les contrôles des bagages et des passeports. Nous entrons ensuite au salon VIP avec la carte American Express Platinum. L’ordinateur est allumé et je commence à écrire… A onze heures trente-et-une l’Eurostar s’éloigne de la gare de Saint Pancras. Nous sommes installés en voiture trois. Je feuillette le magazine « Metropolitan » d’Eurostar. Je photographie un cliché en noir et blanc de 1965 où Françoise Hardy est assise à Londres à la terrasse d’un café. A midi nous déjeunons dans le wagon. Je savoure le sandwich baguette tomate, avocat et mozzarella acheté au Pain Quotidien. Après le repas je rallume l’ordinateur pour continuer d’écrire la narration de la journée d’hier passée à Camden. Une dizaine de minutes avant quinze heures, le train entre en gare de Paris Nord. Durant le trajet, dans le tunnel sous la Manche, nous avons effectué un saut d’une heure dans le temps pour nous ajuster avec l’horaire de la France. Une dizaine de minutes plus tard, nous sommes installés dans la terrasse couverte du Starbucks de la gare du Nord, aménagée sur le trottoir vers l’entrée principale. Le jeune Alpha encaisse le prix d’un café Mocha. Le tarif est à peu près deux fois plus élevé qu’à Londres. Le préparateur distrait ajoute de la chantilly par mégarde. Il recommence la boisson au format « Grande », plus grand, pour le temps d’attente supplémentaire. Une fois le chaud breuvage siroté, nous prenons le métro pour nous rendre à la station « Blanche ». Nous montons dans une rame de la ligne quatre et, à Barbès, nous changeons pour la ligne deux. Une trentaine de minutes plus tard nous sommes devant le cabaret « Moulin Rouge ». Nous suivons le boulevard de Clichy sur une courte distance et nous prenons à droite dans l’avenue Rachel. Au Citadines Montmartre nous sommes accueillis par la jeune Clothilde. Elle nous attribue le studio 411 qui donne sur une cour intérieure. Depuis la fenêtre, nous apercevons quelques caveaux du Cimetière de Montmartre. Nous montons au huitième étage pour découvrir la terrasse qui domine les toits de Paris. La basilique du Sacré Cœur est photographiée sur fond de ciel d’azur profond et lumineux. Une fois installés, nous allons nous promener le long de la rue des Martyrs. Nous cherchons, vainement, le coffee « Rose Bakery » au numéro quarante-six. Un passant interrogé au bas de la rue nous parle de possibles travaux d’embellissement. Nous suivons la rue Drouot dans le dessein d’aller nous désaltérer chez EXKi sur le boulevard des Italiens. Nous croisons régulièrement des hommes armés de mitraillettes dans les rues de Paris. Nous sirotons un smoothie fraise banane que j’agrémente d’eau chaude. Dehors, à la table installée au bord de l’entrée, un couple de garçons s’embrasse. Après un passage dans la rue du quatre septembre nous prenons la direction du Citadines. Sur la rue de la Chaussée d'Antin, chez « Marks & Spencer London », nous achetons les mets pour dîner dans le studio. Soupe carotte coriandre, bâtonnets de carotte, houmous, pain aux graines et cake aux raisins sont sélectionnés. Un peu plus haut sur la rue un vieux monsieur a posé son chevalet sur le trottoir. Équipé de jumelles, il dessine au fusain, avec précision, l’église de la Sainte-Trinité située sur la place d'Estienne d'Orves où j’achète quelques bananes au petit étal d’un jeune hindou. Nous remontons la colline de Montmartre en suivant la rue Blanche. A l’issue de la rue, au niveau de la place Blanche, le cabaret du « Moulin Rouge » se dessine sur fond de ciel. Après le repas, une soirée parisienne s’offre à nous dans le confort du petit appartement. La température, beaucoup plus élevée qu’à Londres, avoisine les trente degrés ; nous entrons au pays des rêves avec la fenêtre ouverte…


























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire