samedi 20 août 2016

Détente et découverte dans l’univers attrayant du magasin « Liberty » à Londres…

Nous constatons la fermeture du café Nero quand nous approchons pour prendre le petit-déjeuner. Nous choisissons d’entrer alors chez « Prêt A Manger » de l’autre côté de High Holborn. En traversant la rue, deux trois gouttes de pluie se manifestent. Le ciel présente un manteau nuageux en nuances de gris qui se morcèle par endroits pour révéler de petites échappées de ciel bleu. Bernadete nous accueille. Assis sur des tabourets en bois clair, nous savourons la collation attablés devant le vitrage. Nous voyons que Nero ouvre ses portes ; les horaires du week-end sont différents. Les anciens « Routemaster » rouges et les nouveaux bus à l’impériale défilent presque sans discontinuer devant nous. Les publicités latérales sont variées. Un bus tourne en montrant une affiche de la comédie musicale Mamma Mia. Je prends quelques photos avant notre retour au Citadines. Je consacre une bonne partie de la matinée à écrire et à surfer sur le web au gré de ma fantaisie. Le blog est actualisé. A midi nous sommes dans la « Pancake House », la crêperie « My Old Dutch » située sur High Holborn à environ trois cents mètres du Citadines. Nous nous asseyons à une petite table installée au bord de la rambarde d’une petite estrade donnant sur la rue. Michele, un jeune homme à la barbe taillée en collier, s’occupe du service. Ses collègues féminines sont également de la partie. Les tables sont disposées très proches les unes des autres et le restaurant ne désemplit pas. Nous avons patienté en arrivant qu’une table se libère et une courte file d’attente perdure pendant tout le repas. Nous commandons deux crêpes salées : une « Greek » et une «  Asparagus ». Elles arrivent dans des assiettes au diamètre conséquent ; une photo prise avec mes lunettes, à la monture admirée des centaines de fois durant le voyage, donne un repère comparatif. Je savoure la crêpe tout en promenant mon regard dans la salle. Je me sens bien en amoureux avec Patrick. Toutes les tables sont occupées et les bavardages génèrent un bruit de fond continuel. A la table voisine, une famille prend place. Les deux fillettes à la chevelure blonde sont câlinées par leurs parents attentifs et disponibles ; pas de téléphone portable en vue. Les deux adultes se partagent goulument leur crêpe. Après le repas je sirote un café Mocha. Patrick, assoiffé par la crêpe un peu grasse, se désaltère avec un cidre « Magners », une marque irlandaise originaire du comté de Tipperary. La famille s’en va avant nous et je complimente la maman sur leurs relations harmonieuses. Sur une table, au fond de l’estrade bordant le vitrage extérieur, quatre jeunes filles se sont installées ; les deux dernières arrivées déclenchent cris de joie et étreintes. Une des jeunes filles est coiffée d’une majestueuse couronne dorée. Il semble que ce soit son anniversaire. Pour régler l’addition, Patrick sort effectuer un retrait d’espèces à la banque « Nationwide » située en prolongement de la crêperie. Quand nous quittons le restaurant vers treize heures trente, une dame arrive avec un cadeau empaqueté dans les mains. Elle rejoint le groupe des quatre et offre le présent à la Reine dans une acclamation générale. Nous retournons au Citadines. En chemin des emplettes sont effectuées pour le dîner chez Sainsbury’s Holborn. Trois bananes mûres, repérées par Patrick en début de matinée, sont achetées chez Pret A Manger. En début d’après-midi nous marchons sur Oxford street. Par endroits la force du vent est aussi forte que sur l’océan Atlantique lors de nos promenades sur le pont sept du Queen Mary 2. Nous visitons le magasin « James Smith & Sons » aux parapluies attrayants et aux cannes dotées de pommeaux exceptionnels. Plus loin à l’angle de Newman street, Patrick prend en photo un édifice, en briques et pierres, flanqué d’une tourelle d’angle effilée coiffée d’une coupole verte. Encore plus avant sur la rue, à l’angle de la rue Great Titchfield street, une marionnette ludique humaine plantée au milieu du trottoir dirige d’une flèche apposée sur son ventre les affamés vers le fast-food « Subway » implanté un peu plus loin sur la rue perpendiculaire. Une ingénieuse manière de drainer la clientèle car tout au long de notre avancée sur Oxford nous sommes entourés par la foule. Pour la petite histoire, Fred DeLuca, le fondateur de Subway, est mort le lundi 14 septembre 2015 d’une leucémie à l’âge de soixante-sept ans. Resté à la présidence de la chaîne de fast-food jusqu’en juin, il transmit le titre de Président à sa sœur Suzanne Greco. En un peu plus d’un demi-siècle, Fred est parvenu à franchiser plus de quarante mille restaurants, devenant ainsi la première chaîne de fast-food au monde… A Oxford Circus les bus rouges s’agglutinent avec les voitures à l’intersection avec Regent street. Une photo du blog montre l’enchevêtrement des véhicules au carrefour sur fond de nuée humaine. Nous traversons la célèbre rue et nous entrons dans Argyll Street. Au fond de la rue les magnifiques bâtiments du grand magasin Liberty aux façades de style Tudor se révèlent aux regards. La légende raconte que les bardeaux en teck et en chêne utilisés pour les façades provenaient du bois de deux goélettes en retraite de la Royal Navy. Nous passons devant le théâtre « London Palladium » où la toute nouvelle comédie musicale familiale « Scooby Doo Live ! - Musical Mysteries » est à l’affiche pour seulement douze représentations au mois d’août. Nous entrons chez Liberty, lieu de notre destination, après quatorze heures trente. Le commerce, en bordure de Great Marlborough Street, porte le nom de son créateur, Arthur Lasenby Liberty qui ouvrit en 1875 à cet emplacement un magasin de tissu et d’objets d'art oriental « Liberty of London » ; fort de son succès Arthur agrandit le magasin et diversifia l’offre. A sa mort en mai 1917 le magasin « Liberty » était devenu l'un des plus prestigieux de Londres. Nous le visitons aujourd’hui. Nous montons au dernier étage et nous prenons des photos de la magnifique poutraison. L’objectif principal d’Arthur fut de concevoir le magasin autour de trois puits de lumière. Chaque puits inondait de lumière de petits espaces pour créer une ambiance accueillante. La plupart des pièces était équipée d’une cheminée et certaines existent encore aujourd’hui. Nous flânons dans le magasin étage après étage depuis le quatrième niveau jusqu’au soubassement qui abrite la collection Homme. Des sabliers en bois attirent mon regard. Je m’amuse à en retourner certains pour participer au flot du temps qui s’égrène au travers des centaines de grains de sable. Dans le puits de lumière central, des cristaux suspendus charment le regard avec leurs formes et leurs éclats. Entre seize heures et dix-sept heures nous sommes agréablement installés dans le « Café Liberty » pour un temps de délassement. Le piétinement dans le magasin est nécessaire tant la collection est diversifiée et originale. Le service est assuré de main de Maître par le charmant et attentif Carlos, un homme noiraud de petite taille originaire du pays basque. Je déguste une tartelette ganache chocolat framboise en sirotant du jus de pomme. Patrick s’offre deux scones, tartinés de beurre moelleux et de confiture de fraise, accompagnés de thé Earl Grey. Sur la petite table en marbre blanc chiné noir, des invités ont pris place. Il s’agit de deux chatons, l’un au poil roux et blanc, l’autre au poil gris rayé comme un zèbre. Ils acceptent de figurer sur des photos. Nous sortons du magasin vers dix-sept heures quinze. Nous suivons la célèbre rue « Carnaby Street », noire de monde. Une fresque est photographiée à l’angle de Broadwick Street que nous empruntons. Nous passons devant chez John Snow et nous constatons qu’une file d’attente est à nouveau constituée devant le restaurant Bao qui ouvre pour le dîner. Une employée nous remet une fiche des mets et explique que le succès vient des prix bas et des mets à la tendance asiatique. Les tarifs oscillent entre trois et six pounds. Nous décidons d’aller flâner dans le quartier de Neal Street. Patrick prend en photo l’enfant maudit dans son nid de paille devant le « Palace Theatre ». Dans Shelton Street, nous visitons le magasin d’art, d’articles de bureau et de loisirs créatifs « London Graphic Centre » dont Patrick reçoit régulièrement les mails informatifs. Dans Monmouth Street, j’entre brièvement dans le café chocolatier « Hotel Chocolat School of Chocolate » pour regarder la carte des boissons. Les dix-neuf heures approchent lentement et nous retournons tranquillement au Citadines pour une nouvelle soirée au cœur de Londres…






































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire