samedi 6 août 2016

Magie scénique en mer sur le navire Allure of the Seas...

Lors du petit-déjeuner, je prends quelques photos des îlots de l’abondante nourriture variée à disposition des passagers. Diverses activités ponctuent le déroulement de la matinée dont un temps d’écriture. Un peu avant midi, le navire tourne sur lui-même pour attendre une chaloupe partie à la rencontre d’une embarcation en détresse pour récupérer des boat people, peut-être des cubains. Une annonce dans le navire demande aux passagers de transmettre aux garde-côtes américains les clichés des photos prises du bateau secouru. Patrick avait bien remarqué quelque chose d’anormal car le soleil nous visitait anormalement en boucle. Nous déjeunons au buffet. A la sortie du Windjammer, une animation est en cours au milieu du couloir qui relie les deux cages d’ascenseurs panoramiques. Un immense gâteau à la crème se réduit progressivement au rythme des parts qui sont coupées en enchainement. Écrits avec de la crème au beurre sur un panonceau en chocolat noir, des mots de remerciements se dévoilent de la part de l’équipe du Windjammer. Le début d’après-midi se déroule dans le confort de la cabine. A dix-sept heures nous assistons au Théâtre Amber à une superproduction de la Royal Caribbean où les danseurs et les chanteurs de la troupe du navire effectuent des prouesses acrobatiques et scéniques sur le sol, dans l’air et sous l’eau. Une sphère de la Terre est suspendue dans les airs. Les décors sont grandioses et créatifs. A un moment donné un voile marin s’élève en demi-cercle et enveloppe toute la scène. Une illusion grandiose de fonds marins emplit l’espace scénique où les artistes évoluent dans l’eau imaginaire telles des sirènes, des océanides et autres créatures aquatiques. Une passerelle traverse les flots où un jeune Dieu de la mer danse un superbe ballet solitaire. A l’issue du spectacle, nous allons nous désaltérer au Park Café dans Central Park. Après un temps de détente nous passons au studio photo au pont six pour regarder les clichés pris en tenue de gala avant-hier. Le pack numérique de dix photos frise les deux cents dollars. Nous décidons de décliner l’offre au tarif usurier. Nous allons ensuite déposer en cabine les vêtements chauds enfilés au théâtre à la climatisation toujours aussi « polaire ». Nous dînons au buffet. Installés au bord du vitrage, je fais face au soleil dont la luminosité décline à l’horizon. Les flots sont calmes et lumineux. Un peu avant huit heures nous assistons à la « DreamWorks Parade » sur la Royal Promenade. Po le panda est présent sur les lieux. Les divers personnages de la compagnie d’animation, créée en octobre 1994 par Steven Spielberg et deux autres personnes, se succèdent dans la joie et la bonne humeur. Quelques photos sont prises dans le mouvement effréné des protagonistes qui évoluent dans un ballet enchanteur et coloré. Les gardes de la sécurité veillent pour laisser libre le passage de la Parade qui tournoie en boucle pour la joie des petits et des grands. Des centaines, voire des milliers de clichés numériques vont parvenir dans les foyers dans une arabesque de souvenirs. Le chanteur Marcus Terell, attablé avec son ami à côté de nous au bord de l’allée centrale, m’a gratifié d’un superbe sourire en agitant la main avant le début de la parade ; son visage est présent sur un des clichés pris par Patrick. Sa chevelure bleu nuit  est assortie à son tee-shirt. Une fontaine a pris naissance sous la base du bar-ascenseur positionné au pont huit au niveau de Central Park. Après la parade, nous retournons à la cabine pour faire les bagages. Une dernière nuit à bord bercés par les flots s’offre à nous…















































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