Lors du
petit-déjeuner, je prends quelques photos des îlots de l’abondante nourriture
variée à disposition des passagers. Diverses activités ponctuent le déroulement
de la matinée dont un temps d’écriture. Un peu avant midi, le navire tourne sur
lui-même pour attendre une chaloupe partie à la rencontre d’une embarcation en
détresse pour récupérer des boat people, peut-être des cubains. Une annonce
dans le navire demande aux passagers de transmettre aux garde-côtes américains
les clichés des photos prises du bateau secouru. Patrick avait bien remarqué
quelque chose d’anormal car le soleil nous visitait anormalement en boucle.
Nous déjeunons au buffet. A la sortie du Windjammer, une animation est en cours
au milieu du couloir qui relie les deux cages d’ascenseurs panoramiques. Un
immense gâteau à la crème se réduit progressivement au rythme des parts qui
sont coupées en enchainement. Écrits avec de la crème au beurre sur un panonceau en chocolat noir, des
mots de remerciements se dévoilent de la part de l’équipe du Windjammer. Le
début d’après-midi se déroule dans le confort de la cabine. A dix-sept heures
nous assistons au Théâtre Amber à une superproduction de la Royal Caribbean où
les danseurs et les chanteurs de la troupe du navire effectuent des prouesses acrobatiques
et scéniques sur le sol, dans l’air et sous l’eau. Une sphère de la Terre est
suspendue dans les airs. Les décors sont grandioses et créatifs. A un moment
donné un voile marin s’élève en demi-cercle et enveloppe toute la scène. Une
illusion grandiose de fonds marins emplit l’espace scénique où les artistes
évoluent dans l’eau imaginaire telles des sirènes, des océanides et autres créatures
aquatiques. Une passerelle traverse les flots où un jeune Dieu de la mer danse
un superbe ballet solitaire. A l’issue du spectacle, nous allons nous
désaltérer au Park Café dans Central Park. Après un temps de détente nous passons
au studio photo au pont six pour regarder les clichés pris en tenue de gala
avant-hier. Le pack numérique de dix photos frise les deux cents dollars. Nous
décidons de décliner l’offre au tarif usurier. Nous allons ensuite déposer en
cabine les vêtements chauds enfilés au théâtre à la climatisation toujours
aussi « polaire ». Nous dînons au buffet. Installés au bord du
vitrage, je fais face au soleil dont la luminosité décline à l’horizon. Les
flots sont calmes et lumineux. Un peu avant huit heures nous assistons à la
« DreamWorks Parade » sur la Royal Promenade. Po le panda est présent
sur les lieux. Les divers personnages de la compagnie d’animation, créée en
octobre 1994 par Steven Spielberg et deux autres personnes, se succèdent dans
la joie et la bonne humeur. Quelques photos sont prises dans le mouvement
effréné des protagonistes qui évoluent dans un ballet enchanteur et coloré. Les
gardes de la sécurité veillent pour laisser libre le passage de la Parade qui tournoie
en boucle pour la joie des petits et des grands. Des centaines, voire des
milliers de clichés numériques vont parvenir dans les foyers dans une arabesque
de souvenirs. Le chanteur Marcus Terell, attablé avec son ami à côté de nous au
bord de l’allée centrale, m’a gratifié d’un superbe sourire en agitant la main
avant le début de la parade ; son visage est présent sur un des clichés
pris par Patrick. Sa chevelure bleu nuit
est assortie à son tee-shirt. Une fontaine a pris naissance sous la base
du bar-ascenseur positionné au pont huit au niveau de Central Park. Après la
parade, nous retournons à la cabine pour faire les bagages. Une dernière nuit à
bord bercés par les flots s’offre à nous…
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