mercredi 1 juin 2016

Détente et aventures au « Presque Isle State Park » à Erie...

Après le petit-déjeuner, j’effectue une recherche sur Google Map pour situer une superbe maison rose admirée sur la soute six hier. Il peut s’agir de celle dressée au 59 E High Street à Union City. Un magnifique manoir en briques rouges et pierres, repéré quelques centaines de mètres avant, reste quant à lui indétectable… Après dix heures nous roulons sur Peach Street, la « rue de la pêche », pour nous rendre chez Wegmans. Deux photos témoignent du centième anniversaire de la création du supermarché aux quelques quatre-vingt-dix magasins. Mary nous accueille à la caisse à dix heures quarante. Nous nous rendons ensuite au « Presque Isle State Park » qui couvre la totalité de la presqu’île, en forme de croissant, située sur le lac Erié devant le rivage de la ville. Nous roulons aux pas dans le parc comme le demande les nombreux panneaux qui jalonnent la route à sens unique. Des animaux peuvent surgir à tout moment …comme une tortue qui traverse devant la voiture. Sa lenteur nous permet de la photographier. Un premier arrêt nous offre de découvrir une des nombreuses plages du parc. Les vagues écumeuses déferlent en rouleaux sur la rive, leur vigueur nourrie par le souffle puissant d’Eole. Un mobile-home est pris en photo. Sa taille est en rapport avec celle des routes des Etats-Unis. J’ai une pensée pour le camping-car de Jean et Francette qui ferait figure de petit frère. Nous roulons environ une soixantaine de minutes à vingt-cinq miles à l’heure. A un moment donné nous découvrons une étendue d’eau marécageuse où des maisons-bateaux se dévoilent à nos regards émerveillés. C’est une première ; pour accéder à ces habitations sur les flots calmes et protégés il convient de s’y rendre en barque ou en vedette. Des photos sont prises pour immortaliser ces images captées joyeusement par la rétine. Plus loin, nous atteignons la pointe de la presqu’île où un phare trône sur une jetée en pierre. Nous marchons sur la digue chahutée fortement par les vagues conquérantes pour joindre la haute silhouette du phare. Deux dames arrivent à vélo pour prendre des photos avec leur téléphone. Après ces instants les cheveux au vent, nous allons pique-niquer à la plage onze. Nous choisissons de rester dans le pré planté d’arbres aménagé pour les aires de pique-niques. Durant le repas, un oiseau brun et noir, nous visite de sa fière prestance. Nous savourons les mets de Wegmans dont du fromage de chèvre à la note bien parfumée. Plus tard un autre arrêt nous dépose devant le monument Perry. L’obélisque est dédié au Commodore Oliver Hazard Perry qui fut un chef d'escadron naval de premier plan lors de la guerre de 1812 qui opposa les États-Unis à l’Empire britannique. Le vent est notre continuel compagnon durant les instants passés sur la presqu’île. Les chauds rayons solaires compensent la fraicheur de son souffle. Le ciel est d’azur. Des familles d’oies se prélassent à proximité du monument ceinturé par les eaux du lac. Les quatorze heures sont passés quand nous sommes sur le front de mer devant la presqu’île. Nous montons en ascenseur au sommet de la « Bicentennial Tour » pour éviter de grimper les 210 marches. Elle fut édifiée il y a une dizaine d’années. Il nous en coûte quatre dollars par personne. Un monsieur en fauteuil roulant électrique fait office de « groom » pour les visiteurs. Au pied de la tour un superbe bateau à roues à aubes, le « Victorian Princess », se repose avant une nouvelle balade gustative sur le lac. Nous découvrons ensuite la voilure d’un superbe deux mats situé dans l’enceinte du musée maritime. Le bateau à voiles se prélasse au soleil. Nous quittons le port pour découvrir, brièvement, le centre commercial « Millcreek Mall Complex » où le chocolatier Pulakos a pris place. Des bouchées de chocolat noir sont achetées en prévision d’un temps de détente gourmande chez le libraire « Barnes & Noble » situé sur Peach à un demi-kilomètre. Entre seize heures trente et dix-huit heures, nous sommes installés au café du libraire qui sert des boissons Starbucks. Nous sirotons une boisson chaude et nous dégustons les chocolats tout en feuilletant des magazines empruntés dans le magasin. Patrick découvre des infos sur le parc Yellowstone et je plonge dans la fiction de Sherlock Holmes. J’apprends qu’un musée consacré au célèbre personnage d’Arthur Conan Doyle se trouve sur Baker Street à Londres. Les minutes s’envolent agréablement… Nous sommes de retour au Comfort Inn vers dix-neuf heures. Nous dînons dans la chambre. Une seconde soirée créative se déroule à Erie avant d’entrer au pays des rêves…





































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