mercredi 22 juin 2016

Les chutes de Shoshone à Twin Falls dans l’Idaho se dévoilent...

Lors du petit-déjeuner, je lis un article dans le « USA ToDay » à propos du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union Européenne qui se déroulera demain. La sortie de l’Union présenterait des conséquences négatives importantes pour les Etats-Unis. Le blog est actualisé avant de quitter le Comfort Inn & Suites. Nous effectuons des courses au Walmart sur Lincoln avenue dans la ville de Jerome. Gloria, une mamie aux dents éclatantes de blancheur, nous accueille jovialement à la caisse. Nous prenons la direction des chutes « Shoshone Falls », appelées couramment « Niagara of the West », les chutes Niagara de l'Ouest. Nous profitons de la traversée du pont Perrine pour effectuer un arrêt dans l’objectif de photographier le canyon sur la rivière Snake baigné du soleil matinal. A la sortie du pont nous bifurquons à gauche. Dans l’intersection, au-dessus de l’enseigne du « Magic Valley Mall », un panneau de bienvenue à Twin Falls se dévoile au pied d’un poteau métallique arborant un drapeau américain. Sur Eastland Drive, un temple Mormon dresse sa flèche dans le ciel avec la statue dorée d’un ange « Moroni ». Paré de roche de quartz, ouvert en 2008, c’est le quatrième temple construit dans l’état de l’Idaho. Nous atteignons les chutes vers midi. Un charmant papi encaisse les trois dollars de droit d’entrée. Jovial, il nous remet un plan du site. Il répond « merci » à mon « bonjour » en français. Nous garons la Chevrolet à l’ombre d’un arbre et nous choisissons une table avec vue sur les chutes pour pique-niquer. Les rayons brulants du soleil nous incitent à nous déplacer. Les mets du déjeuner sont transportés sur une autre table ombragée. Le ciel est grand bleu et une très légère brise se promène sur le site. Après le repas nous découvrons les chutes. Formées il y a des milliers d’années, elles sont grandioses. Les diverses cataractes le long de ce tronçon de la rivière Snake chantent joyeusement en dévalant les roches. Un arc-en-ciel se profile sur l’eau du fleuve devant les cascades qui se précipitent en donnant naissance à des bouillonnements d’écume blanche. L’endroit est relativement sauvage et l’approche des chutes reste inaccessible à pieds. Des petits promontoires métalliques, réalisés pour les visiteurs, permettent de prendre des photos. Nous suivons un chemin peu fréquenté qui permet d’accéder à une autre avancée qui offre un panorama grandiose de toutes les chutes. Nous nous prenons en photo grâce au retardateur. Les installations d’un barrage sur un des bras de la rivière paraissent minuscules au regard de l’amplitude des chutes. Sur le prospectus remis à l’accueil, il est narré que le site des chutes Shoshone fut donné à la ville de Twin Falls par Frederick J. Adams et Martha Stone en 1932 avec la stipulation précise qu’elles seraient maintenues à la disposition du public sans développement commercial. La chaleur est élevée et les zones d’ombres sont rares. Nous nous imprégnons de la beauté des chutes et du paysage environnant avant un crochet au lac Dierkes en amont des chutes où un espace de baignade a été délimité dans le lac. Des familles profitent des joies de la baignade et de la bronzette. Nous quittons ce lieu de beauté pour aller nous désaltérer chez Barnes & Noble. A la sortie du parc, une superbe maison à la toiture très élaborée, est prise en photo. Chez le libraire, la brune Carly qui nous accueillis hier est accompagnée d’une nouvelle recrue. Amanda, la chevelure blonde, somptueuse dans un chemisier noir à résille, apprend les dosages des boissons pour son premier jour de travail au coffee. Je sirote un café Mocha. Patrick opte pour un cappuccino. Des ouvrages sont feuilletés dont  le superbe magazine « Rarely Seen » qui dévoile une magnifique photo en double page du « Thor's Wel », le « Puit de Thor » situé à « Cape Perpetua Marine Garden » dans l’Oregon. Une merveille de la nature. Après ces instants de détente, nous reprenons la route. Présents à Twin Falls, nous faisons une légère infidélité à la route US 20 qui circule au nord de la ville. Elle rejoint la route 84 que nous empruntons pour joindre la cité de « Ontario » dans l’état de l’Oregon. Un peu moins de trois cent kilomètres sont à parcourir. Nous traversons la ville de Boise, la capitale de l’état de l’Idaho. Durant le trajet où la vitesse oscille continuellement autour de quatre-vingt miles à l’heure, environ cent trente kilomètres heure, nous croisons et dépassons régulièrement des véhicules qui tractent trois remorques. Un convoi UPS aux trois « wagons » est photographié lors d’un dépassement. Nous traversons la vallée du paradis où le vert intense des champs de cultures contraste fortement avec la chaîne de montagne désertique, coiffée d’éoliennes, qui la borde. La plaine de la rivière Snake cesse à la frontière avec l’Oregon. En parvenant à destination, à l’entrée de la ville de Ontario, située à une altitude de plus de deux mille mètres, nous traversons à dix-sept heures vingt la « Snake River » qui fait office de ligne inter-état entre l’Idaho et l’Oregon. A l’entrée du pont, le panneau de bienvenue dans l’Oregon est photographié. Dès la sortie de la route 84, nous parvenons sur la droite au « Sleep Inn » construit sur la première avenue. L’apparence du restaurant « Wingers  Roadhouse », situé à côté du motel, s’est inspirée d’un wagon de chemin de fer. Nous entrons pour une brève visite. Au motel, la chambre 203 nous est attribuée par une jeune fille brune à la silhouette menue. La première soirée dans l’état de l’Oregon se passe agréablement…














































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