samedi 18 juin 2016

Le parc « Hot Springs State Park » dévoile son étonnante unicité à Thermopolis dans le Wyoming...

Lors du petit-déjeuner, une chaine pour enfants diffuse à la télévision un dessin animé relatant une aventure de « SpongeBob SquarePants » qui porte sur des bébés escargots. « Bob l’éponge » aux pantalons carrés, personnage fictif, fut créé et conçu par le dessinateur et biologiste marin Stephen Hillenburg en 1999… Le blog s’actualise. Une carte est écrite pour Rose-Marie. Les messageries sont consultées. Les dix heures trente passent… Nous effectuons des emplettes pour le déjeuner et le dîner au supermarché « Blair’s » au centre de Thermopolis. Erin, une dame entre deux âges, encaisse le montant de nos achats. Nous nous rendons ensuite au parc « Hot Springs State Park » situé à la sortie du village. Je demande un plan à la mamie présente au « Visitors Center », installé dans une maisonnette, et je signe le livre d’or. Une fois la voiture garée à l’ombre d’ un arbre, nous commençons la découverte du parc aménagé autour de la plus grande source chaude minérale du monde qui déverse des milliers de litres d'eau minérale chaque jour à une température constante de 135 degrés Fahrenheit soit environ 60° Celsius. Dans les siècles passés les indiens Shoshone et Arapaho profitèrent des effets curatifs de la source chaude. Aujourd’hui toute une infrastructure a été mise en place avec notamment une piscine publique. Un pont suspendu enjambe la rivière « Big Horn ». Nous le traversons en marchant sur les lames de bois. La structure remue sous nos pas. Sur la berge opposée une vue magnifique se dévoile. Des terrasses minérales, aux pierres polies enrichies de sédiments, sont continuellement baignées par l’écoulement de l’eau chaude qui se mélange ensuite à la rivière bordée par endroits de petites falaises abruptes. Tels des pétroglyphes aux formes arrondies, les roches sculptées dans le parc par la nature et la source chaude, sont visuellement époustouflantes. Au fil des siècles des sédiments, superbement lustrés par les algues, le plancton et les dépôts minéraux, se sont fixés sur les roches dans une œuvre ornementale abstraite en lui donnant des nuances variées, conférées principalement par les diverses variétés d’algues. Nous nous promenons sur des passerelles en bois intégrées à la surface planes des nappes d’eau nées de la source chaude qui s’écoulent lentement avant de glisser sur les roches délicatement polies par le temps. Comme sur le bord d’une piscine à débordement, des oiseaux, les pattes dans l’eau chaude, profitent du cadre enchanteur. Nous pique-niquons sur un banc à côté d’un espace clôturé planté de fleurs. Je savoure la chair délicate de deux avocats mûrs appréciée avec des cerneaux de noix. Du jus de carotte est siroté. Patrick teste la saveur d’un « KozyShack », un pudding riz, raisin et cannelle. Après le repas nous allons nous balader dans la partie plus sauvage du parc composée de collines. En chemin je trente les doigts dans la source ; l’eau turquoise verte qui scintille au soleil est très chaude, voire brulante, et je renonce à mon envie de tremper les pieds dedans. Nous suivons un sentier qui sinue parmi les collines riches de roches petites et grandes. Certaines semblent en équilibre. Des fleurs variées dévoilent leur beauté et leur charme. Des photos sont prises. Quand la pente devient trop raide nous retournons tranquillement à la voiture pour arpenter en voiture cette vaste partie du parc qui préserve l’épanouissement de la faune et de la flore. Nous roulons à petite vitesse. Un premier arrêt nous offre de photographier des cavernes rocheuses ouvertes sur le ciel. Un panneau indique « Spirit Hole » qui pourrait se traduire par « Cavité spirituelle ». Ce territoire est resté pendant des siècles le lieu de vie des indiens. Plus avant, un second arrêt permet de photographier des bisons constitués en petit troupeau. Ils errent dans les collines rouges derrière la partie plus touristique du parc. Un autre arrêt dévoile un ancien petit cimetière à flanc de colline. L’accès est facilité par un escalier en bois équipé de plusieurs courts paliers. La route se termine dans une autre partie du parc au niveau de la piscine. Alors que nous nous apprêtons à quitter le site après un ultime arrêt, un train de marchandises traverse la partie avant du parc. Je parviens à prendre en photo les derniers wagons. Nous découvrons la fontaine « Tepee Fountain » édifiée en 1909 en forme de pyramide. Au fil des années l’eau chaude de la source en coulant sur la structure en pierre en forme de tipi a déposé des couches successives de travertin qui lui confèrent aujourd’hui une forme totalement différente de celle de sa création ; cela équivaut au même processus pour la formation des terrasses au bord du fleuve. Avant de nous diriger sur la route US20 vers notre étape du jour, qui porte également le numéro de la route 14, nous nous régalons avec une crème glacée vanille chocolat chez Dairyland. Jordan, comme hier, s’occupe de notre commande. A l’ombre de la terrasse nous apprécions ces instants de détente gourmande. La clientèle est régulière aux guichets. Un couple arrive, chacun sur sa moto. L’homme s’attable sur un banc sur la pelouse ; Tracy est appelée au micro quand leur commande est prête. Nous parcourons les quelques cent trente miles pendant environ deux heures de conduite. Après le village de Worland, la vaste plaine se ceinture d’immenses roches grises qui semblent glisser des montagnes en formant de vastes plateaux inclinés aux formes variées. Le Rodeway Inn où nous allons passer la nuit à Cody est situé en bordure de la route 20, tout comme le Starbucks, présent dans le supermarché Albertsons, et la station-service « Conoco » où nous effectuons un plein de carburant auprès de Velma en prévision de la longue étape de demain. Au Starbucks nous sirotons une boisson chaude. Shawna, à la caisse, est en apprentissage des codes des boissons. L’espace du coffee donne sur les caisses où des clients défilent régulièrement. La ville, située à mille cinq cents mètres d’altitude, compte environ dix mille habitants. Elle porte le nom de William Frederick Cody, plus connu sous le nom de « Buffalo Bill ». Nous sommes accueillis par le beau Tim à la réception du Rodeway Inn. Rouquin aux taches de rousseur, il est plus grand que moi. La chambre 37 nous est attribuée. La Chevrolet est garée devant la porte. Une nouvelle soirée s’offre à nous dans le Wyoming…

































































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire