Un monsieur
prend place à côté de la petite table ronde où nous sommes installés pour le
petit-déjeuner. Le mot obèse manque de signification aux Etats-Unis devant la
variété de corps difformes. L’homme en surpoids fait chauffer au four
micro-ondes les viennoiseries, choisies au buffet, dans leur emballage
cellophane. Etonnant !... Deux tranches de pain de mie à la farine
blanche, cinq à dix mini barquettes de beurre participent à sa collation. Un
fond sonore perturbe l’audition avec la machine à glaçons, les distributeurs de
sodas et la télévision… Sur l’ordinateur, avec le concours de Patrick, je
trouve l’adresse sur Google Map de la superbe maison de John admirée hier ;
elle se situe à l’angle d’East Hjelm Road & Main Street, au numéro 1550
County Road 50 E dans le village de Porter à côté du parc Indiana Dunes
Lakeshore… Vers neuf heures trente nous quittons l’Econo Lodge. Nous retrouvons
la route US20 pour de nouvelles découvertes. Nous sommes dans la grande
banlieue de Chicago qui chevauche les états d’Indiana et d’Illinois. La limite
inter-état est indécelable. A un moment donné la route traverse un important
quartier défavorisé. De nombreuses habitations sont en ruines. Un motel,
l’Interstate Inn, apparait soudain sur la droite dans une vision apocalyptique.
Son heure de gloire est passée depuis longtemps et seule entre dans le regard
la structure du bâtiment en « L » privée de façade. Des bouches
béantes vides crient leur désarroi de se voir abandonnées à leur sort. Tout un quartier sur la gauche présente des
maisons délabrées abandonnées par leurs occupants ; furent-ils tous
employés dans une même entreprise en banqueroute ?!... Des villages de
mobile-home se dévoilent ; le coût d’achat ou la location annuelle sont
accessibles aux faibles revenus. Vers dix heures trente la route US20 s’étoffe
du nom de boulevard Indianapolis. Nous côtoyions le surprenant et singulier pont
suspendu en acier de l’autoroute à péage « Chicago Skyway ». Sur fond
d’usine pétrochimique, la conséquente partie centrale en métal rouillé, étagée
sur plusieurs niveaux, qui enjambe la rivière Calumet, montre de façon insolite
deux maisonnettes sur sa structure sophistiquée.
A onze heures vingt nous atteignons le Whole Foods Market sur South La Grange Road à Orland Park dans l’Illinois. Marla nous accueille à la caisse à midi. Nous déjeunons dans l’espace restaurant du supermarché. Un écran plat de télévision diffuse une émission sur la préparation de mets culinaires. A la table voisine un papa avec son fils et sa fille, deux enfants de moins de dix ans, savourent des parts géantes de pizza. Après le repas nous tentons, vainement, d’effectuer un retrait de dollars à la Chase Bank à côté du Whole Foods. Le GPS nous indique une Citibank à une courte distance. Dans cette banque, au retrait efficace à Bangkok, tout se déroule à merveille et nous sommes riches de nouveaux dollars à dépenser. Nous prenons ensuite la direction du parc « Bur Oak Woods » situé à un environ cinq miles. Nous nous promenons dans le parc. Des citadins pique-niquent en cette journée dominicale. Un panneau d’affichage indiquant les nombreux parcs de la région se dévoile à nos regards. Un autre parc de l’autre côté de l’avenue Harlem dispose d’un lac. Nous déplaçons la voiture et nous effectuons le tour du lac. Des canards glissent sur l’eau marécageuse et des oies cacardent sur l’herbe. Les nuages cotonneux voyageurs se reflètent dans l’eau cristalline du lac. Des pêcheurs lancent leur ligne. Des familles pique-niquent. Le parc offre détente et farniente. Une piste cyclable, reliée aux autres parcs, sillonne le parc. Les citadins du grand Chicago bénéficient d’infrastructures de loisirs idéalement intégrées au complexe réseau routier. Nous marchons lentement en profitant pleinement de la richesse de la nature. Des oiseaux chantent et papillonnent de branches en branches dans les arbres, les pieds dans l’eau, qui ceinturent le parc. Le rivage incliné et la grande profondeur annoncée du lac participent à un régulier flux et reflux des eaux. L’herbe est distante, consciente du continuel mouvement des eaux du lac qui se chargent des pluies et qui s’évaporent sous la forte chaleur. Nous quittons le site vers quinze pour nous rendre chez le libraire Barnes & Noble situé à Orland Park dans le secteur très commercial du Whole Foods. Les parkings sont pleins et nous garons la Chevrolet à une encablure de l’entrée. Le séduisant Tommy au regard quelque peu timide nous accueille à la caisse du coffee vers quinze heures vingt. Cafés Mocha et une part de cheese-cake Godiva sont commandés et dégustés dans la rotonde vitrée du premier étage. La vue sur la mer de voitures du parking, sur fond de végétation, est saisissante. Le livre illustré « Cool Chicago » de Kathleen Maguire dévoilent des points d’intérêts au centre de Chicago. Nous achetons le jeu « Hive » découvert sur le navire Anthem of the Seas. Guidé par Becky, je choisis une carte pour envoyer à mon neveu Florian. Les minutes s’égrènent dans le bien-être. J’apprécie d’être « noyé » dans un univers de livres qui témoigne de la richesse créative de l’être humain. Nous reprenons la route un peu avant dix-sept heures. L’indicateur de la température extérieure de la Chevrolet affiche plus de 80° fahrenheit, soit plus de 26° celsius. Nous rejoignons la route US20 en prenant La Grange Road sur la route 45. A un moment donné les routes 12, 20 et 45 se superposent sur la même voie. Après la bourgade très animée de La Grange et avant celle d’Elmhurst, l’US20 reprend son autonomie. Les cités de Bloomingdale et d’Elgin sont traversées avant d’atteindre à dix-neuf heures la ville de Rockford dans l’Illinois, l’étape du jour. Au Comfort Inn, sur Argus Drive, une charmante jeune femme noire nous accueille avec le sourire et nous attribue la chambre 203. Une autre soirée créative s’offre à nous avant de rejoindre Morphée pour la nuit…
A onze heures vingt nous atteignons le Whole Foods Market sur South La Grange Road à Orland Park dans l’Illinois. Marla nous accueille à la caisse à midi. Nous déjeunons dans l’espace restaurant du supermarché. Un écran plat de télévision diffuse une émission sur la préparation de mets culinaires. A la table voisine un papa avec son fils et sa fille, deux enfants de moins de dix ans, savourent des parts géantes de pizza. Après le repas nous tentons, vainement, d’effectuer un retrait de dollars à la Chase Bank à côté du Whole Foods. Le GPS nous indique une Citibank à une courte distance. Dans cette banque, au retrait efficace à Bangkok, tout se déroule à merveille et nous sommes riches de nouveaux dollars à dépenser. Nous prenons ensuite la direction du parc « Bur Oak Woods » situé à un environ cinq miles. Nous nous promenons dans le parc. Des citadins pique-niquent en cette journée dominicale. Un panneau d’affichage indiquant les nombreux parcs de la région se dévoile à nos regards. Un autre parc de l’autre côté de l’avenue Harlem dispose d’un lac. Nous déplaçons la voiture et nous effectuons le tour du lac. Des canards glissent sur l’eau marécageuse et des oies cacardent sur l’herbe. Les nuages cotonneux voyageurs se reflètent dans l’eau cristalline du lac. Des pêcheurs lancent leur ligne. Des familles pique-niquent. Le parc offre détente et farniente. Une piste cyclable, reliée aux autres parcs, sillonne le parc. Les citadins du grand Chicago bénéficient d’infrastructures de loisirs idéalement intégrées au complexe réseau routier. Nous marchons lentement en profitant pleinement de la richesse de la nature. Des oiseaux chantent et papillonnent de branches en branches dans les arbres, les pieds dans l’eau, qui ceinturent le parc. Le rivage incliné et la grande profondeur annoncée du lac participent à un régulier flux et reflux des eaux. L’herbe est distante, consciente du continuel mouvement des eaux du lac qui se chargent des pluies et qui s’évaporent sous la forte chaleur. Nous quittons le site vers quinze pour nous rendre chez le libraire Barnes & Noble situé à Orland Park dans le secteur très commercial du Whole Foods. Les parkings sont pleins et nous garons la Chevrolet à une encablure de l’entrée. Le séduisant Tommy au regard quelque peu timide nous accueille à la caisse du coffee vers quinze heures vingt. Cafés Mocha et une part de cheese-cake Godiva sont commandés et dégustés dans la rotonde vitrée du premier étage. La vue sur la mer de voitures du parking, sur fond de végétation, est saisissante. Le livre illustré « Cool Chicago » de Kathleen Maguire dévoilent des points d’intérêts au centre de Chicago. Nous achetons le jeu « Hive » découvert sur le navire Anthem of the Seas. Guidé par Becky, je choisis une carte pour envoyer à mon neveu Florian. Les minutes s’égrènent dans le bien-être. J’apprécie d’être « noyé » dans un univers de livres qui témoigne de la richesse créative de l’être humain. Nous reprenons la route un peu avant dix-sept heures. L’indicateur de la température extérieure de la Chevrolet affiche plus de 80° fahrenheit, soit plus de 26° celsius. Nous rejoignons la route US20 en prenant La Grange Road sur la route 45. A un moment donné les routes 12, 20 et 45 se superposent sur la même voie. Après la bourgade très animée de La Grange et avant celle d’Elmhurst, l’US20 reprend son autonomie. Les cités de Bloomingdale et d’Elgin sont traversées avant d’atteindre à dix-neuf heures la ville de Rockford dans l’Illinois, l’étape du jour. Au Comfort Inn, sur Argus Drive, une charmante jeune femme noire nous accueille avec le sourire et nous attribue la chambre 203. Une autre soirée créative s’offre à nous avant de rejoindre Morphée pour la nuit…
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