mercredi 8 juin 2016

Découverte variées à Dubuque dans l’Iowa...

Les sifflements des trains nocturnes qui passent à quelques encablures de l’hôtel rythment notre sommeil. Le silence règne lors du petit-déjeuner ; aucun bruit de fond et aucune télévision allumée.  Le blog s’actualise après une sélection de photos parmi les quelques deux cents clichés pris hier. Les messageries sont consultées. Suite à un mail de la compagnie de croisières « Royal Caribbean » nous rejoignons le « Club Crown & Anchor Society ». Nous sortons du motel vers dix heures trente. Je photographie le salon cuir et bois devant la réception dont le design me séduit. Nous roulons sur la route US20 qui traverse le pont « Julien Dubuque Bridge » en enjambant le fleuve Mississipi pour entrer dans l’état de l’Iowa. Patrick prendre des photos alors que la Chevrolet roule sur le pont à arc qui fut construit entre 1942 et 1943. Il fut complètement rénové en 1990. Le panneau de bienvenue en Iowa est photographié à la sortie du pont. Nous prenons la direction de Dodge Street pour effectuer des courses au supermarché HyVee. Le choix est conséquent et les produits attractifs me font penser à une caverne d’Ali Baba gourmande. Carol nous prépare les mets sélectionnés pour le déjeuner : une salade de coleslaw chou vert carotte et une préparation de brocoli aux poivrons rouges et cubes de cheddar. La charmante Jan, à la chevelure blonde, nous accueille à la caisse à onze heures trente. Nous prenons ensuite la direction du parc « Mines of Spain State Recreation Park » où le « Julien Dubuque Monument » fut édifié en 1897 au bord du Mississipi. Julien Dubuque, fondateur de la ville, épousa Potosí, fille de Peosta, le chef des Indiens Mesquakie. Né à Trois Rivières au Québec le 10 janvier 1762 et mort le 24 mars 1810, Peosta le fit enterrer avec les honneurs tribaux sous un mausolée où se situe aujourd’hui le monument actuel. Nous déjeunons sur les hauteurs du Mississipi à proximité de la tour cylindrique crénelée d’inspiration gothique médiévale en pierres de calcaire de Galena. Le fleuve se dessine au travers de la végétation clairsemée où nous sommes installés. Après le repas, nous prenons la direction d’Arboretum Drive pour visiter le parc « Dubuque Arboretum & Botanical Gardens ». Nous passons devant l’attrayante Université de Dubuque. Nous arrivons aux jardins vers treize heures trente. Eleanor nous accueille. L’entrée est gratuite. Le parc est ouvert de l’aube au crépuscule tout au long de l'année. Fondés en 1980, l'arboretum et les jardins sont entièrement gérés par quelques trois cents bénévoles. Des milliers de plantes et de fleurs, dans une infinité de variétés, se dévoilent aux regards. La quasi-totalité est soigneusement nommée. Nous nous promenons dans ce magnifique écrin aux fleurs odorantes. La beauté du site est le reflet de l’amour des bénévoles pour l’arboretum et pour les jardins. Il fait bon flâner, lire sur un banc à l’ombre d’une tonnelle, plonger dans l’enfance avec des contes à lire dans le parc. Bancs et maisonnettes à la taille des enfants, sculptures ludiques de petits animaux de contes de fées sont à la disposition des petits pour fêter la magie de l’enfance. Le jardin anglais donne la part belle aux roses. Des œuvres d’arts sont disposées de-ci de-là. Certaines sont mystérieuses dans leur conception comme cette « girouette » sphérique en bronze cuivré qui alterne sa rotation sans le moindre souffle de vent. Des abris en bois apportent une ombre tamisée aux plantes et aux promeneurs. J’enlace un reptilien aux atours superbement colorés. Une grosse grenouille rieuse coasse à l’entrée d’un fourré. Nous découvrons un jardin japonais en cours de création. Le relief vallonné du site accentue son charme et sa prestance.  Pavillons, gazebos, kiosques en bois sont disposés partout dans les jardins  pour la détente à l'abri du soleil et des intempéries en période hivernale. En été des concerts sont donnés dans le pavillon Packard offert par la veuve en 1985. Dans l’arboretum, la part belle est offerte aux érables. Un des érables vient de Suède. Après quinze heures, nous décidons d’aller marcher au bord du Mississipi. Nous nous rendons au port de Dubuque où un « Mississipi Riverwalk », une promenade pédestre, a été harmonieusement construit sur le bord du fleuve. Je pense aux écrits de Mark Twain dont  certains font la part belle aux Mississipi, notamment au travers des aventures de Tom Sawyer et Huckleberry Finn. Des œuvres d’arts sont disposées tout au long du chemin empierré. Les dalles rose et saumon contrastent harmonieusement avec le ciel entièrement bleu, la végétation et les roches sable de la rive. Des bancs disposés tout au long permettent de se reposer en admirant le fleuve. En fin de promenade, un pont de chemin de fer, au métal avantageusement rouillé par le temps, dévoile sa superbe armature au canevas créatif. La Brasserie « Star Brewery » dresse majestueusement son ample bâtisse en briques au bord du fleuve. Nous allons nous détendre en terrasse chez « Tony Roma’s » situé dans le Grand Harbor Resort & Waterpark. Une limonade, un jus de fruits rouge et des douceurs au chocolat et aux crèmes glacées, servies par la dynamique Alex, sont savourés en promenant le regard sur le fleuve et sur le pont Julien Dubuque. Les minutes s’égrènent agréablement. Un bateau passe en poussant des barges en aval du fleuve. Après dix-sept heures trente, nous revenons tranquillement à la voiture par la promenade au bord du fleuve. Nous retournons une dernière fois dans l’état de l’Illinois pour joindre le Quality Inn. A la sortie du pont Julien Dubuque, le panneau de « Bienvenue dans l’Illinois » est photographié depuis l’habitacle de la Chevrolet. En parallèle de la route 20, deux trains de marchandises se croisent dans une mélodie rythmée par le tangage des centaines de wagons sur les rails. La dernière soirée dans l’Illinois se déroule agréablement dans la chambre de notre chez nous d’un soir…




















































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire