mercredi 18 mai 2016

Déjeuner avec notre ami Ron à la terrasse du Whole Foods Market de Brooklyn…

Nous prenons le petit-déjeuner au Comfort Inn vers huit heures. L’offre est loin d’être « healthy » …et je mastique des oléagineux rescapés de France tout en croquant deux petites pommes rouges après les avoir épluchées au regard de leur aspect bien trop brillant à mon goût. Un verre d’eau chaude complète la collation. Durant la matinée, un appel de notre ami Ron de Manhattan apporte des rayons de soleil à un ciel tapissé de nuages en nuances de blanc. Le chronojournal accueille des souvenirs de la journée d’hier passée à Brooklyn. La matinée se déroule majoritairement à œuvrer pour l’actualisation du blog. A midi nous marchons en direction du Whole Foods Market sur la troisième rue. Le ciel est bleu azur, le soleil darde de chauds rayons et un vent léger souffle distraitement. Le long du trajet, sur la voie « 4th Place », au numéro 91, je tombe en admiration devant un massif de verdure cultivé en forme de cœur et garni en son centre de petites fleurs rouges. Le créateur de cette réalisation, un monsieur âgé, assis derrière un petit bosquet, entend mon exclamation. Il est ravi que j’apprécie pleinement son ouvrage né de ses mains et de sa constance à finaliser la forme d’un cœur. Heureux de mes compliments spontanés, il me dit à l’au-revoir « Take Care » ; prenez soin de vous !... Une fois parvenus à destination, nous flânons dans le parc créé autour du supermarché par la société Whole Foods. Il borde un canal en devenir d’où émerge, tel un fantôme oublié, le squelette partiel d’un bateau échoué depuis des lustres. Un peu plus loin sur la berge du canal, en dessous du pont enjambant la troisième avenue, Patrick décèle la présence d’une famille d’oie sur le sable rocailleux. Les couleurs des plumages se fondent sur le sol, atténuant fortement le contraste. Le père, la mère et leurs trois oisons profitent pleinement du soleil et du calme du lieu, libre de l’agitation humaine. En attendant l’arrivée de notre ami Ron, nous découvrons les alentours. Sur la toiture du supermarché, la société « Gotham Greens » a installé en 2013, une vaste serre agricole urbaine hydroponique où sont cultivés toute l’année, sans aucun pesticides et produits chimiques, des légumes verts, des tomates et des salades. Cette méthode de culture hors-sol permet d’économiser jusqu’à quatre-vingt-dix pour cent d’eau par un fonctionnement en circuit fermé. Des insectes et des abeilles participent à la pollinisation. En avant-garde sur le plan écologique aux Etats-Unis, les deux sociétés innovent en disposant sur place d’une centrale électrique alimentée par des panneaux solaires photovoltaïques situés dans l’aire de stationnement sur les toitures qui protègent des intempéries les voitures des clients. Une collecte des eaux pluviales permet l’irrigation des végétaux dans la serre ; l’eau est drainée pour le fonctionnement autonome du système de climatisation du supermarché ; l’eau est utilisée également pour le fonctionnement des toilettes. Un concept bien pensé et admirablement étudié et intégré. Du jamais vu !... Des pastèques sont à vendre sur le devant du parking. Cette variété bio cultivée sans pépins vient du Mexique. La confiance règne et les clients désireux d’acheter ces grosses pastèques effectuent le règlement à l’intérieur des locaux. Ron arrive après treize heures trente. Le trajet en métro a duré plus qu’il ne prévoyait. Nous déjeunons sur la terrasse du premier étage. Les mets choisis au buffet self-service, encaissés par le séduisant Vito, sont savourés sous le soleil. Je sirote un jus de concombre, carotte, betterave, épinard et cèleri réalisé sur l’instant par la dynamique Vien. Nous bavardons dans la bonne humeur et le bien-être généré par le site en bordure du canal. Des photos sont prises depuis la hauteur. En bordure du canal, une fresque murale domine la structure apparente du bateau envasé. Après le repas nous nous installons dans la salle adjacente à la terrasse pour nous protéger du soleil au rayonnement très intense. A la demande de Ron, je lui dédicace mon roman offert précédemment par courrier. A ce moment-là, Keya passe fortuitement à nos côtés. Cette synchronicité me permet de lui offrir la traduction demandée hier lors de notre passage en caisse. La jeune femme est enchantée, touchée du fait que je me souvienne d’elle et émue de voir son prénom inscrit sur le carton que je lui tends avec la phrase traduite. Les minutes défilent agréablement. Ron nous offre un plan du métro du tout New York. Nous parlons des sites à découvrir les prochains jours. Nous nous séparons un peu avant dix-sept heures. Des emplettes sont ensuite effectuées pour le dîner. Nous prenons le chemin du retour à l’hôtel en suivant cette fois la rue « Union Street ». Au numéro 388, à dix-sept heures vingt-deux, une photo est prise de la porte en bois orange vif de l’entrée d’une résidence. Un chien aboie derrière une des fenêtres sensibilisant un des occupants affairé sous l’escalier. Un homme à la barbe blanche fournie, la tête coiffée d’une casquette, émerge d’un réduit. Son visage souriant apparait sur l’angle gauche en bas du cliché. Après dix-sept heures trente, nous sommes au 323 Smith street dans le chaleureux local du « Bagels Cafe » équipé d’un bar à jus. Patrick sirote un jus carotte et pomme. De mon côté je craque pour un croissant suédois aux amandes savouré en sirotant un chocolat chaud. Une quinzaine de minutes s’écoule dans le bien-être. En face du café, une pharmacie « Rite Aid » a pris place. Sur la devanture le mot « Photo » est présent. Nous entrons pour tenter, vainement, d’imprimer une des photos prises avec Ron pour la lui offrir. Nous repartons avec une carte pour Ginette payée à la souriante Christina à dix-huit heures cinq. Nous retournons tranquillement à l’hôtel sous des gouttes de pluie à l’intensité variable. Je prends en photo le cœur de verdure admiré dans la matinée et, un peu plus loin, une magnifique rose jaune. Les nombreux jardinets des divers quartiers résidentiels arpentés offrent une multitude de créations végétales agrémentées d’artefacts variés, à caractère religieux pour une bonne partie. Ecriture, lecture et détente ponctuent la fin de journée. Je savoure des myrtilles de Brooksville en Florides et des mûres du Mexique lors du dîner apprécié dans le confort de la chambre…























 

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