Le
petit-déjeuner et les derniers préparatifs du voyage précèdent notre départ du
dôme vers neuf heures vingt. Une vingtaine de minutes plus tard, nous prenons
place dans un bus à destination de la gare d’Annemasse. Nous transitons avec un
bus de la ligne soixante-et-un pour joindre la gare de Cornavin à Genève. Un
temps de détente au Starbucks de l’enceinte de la gare s’offre à nous après
l’achat du déjeuner de Patrick chez Pougnier. Le beau Noam, aux yeux de braise,
m’accueille à la caisse un peu avant onze heures. Nous sirotons un café Mocha
assis à une petite table ronde au centre de la salle. Je promène mon regard
alentour. A la table de gauche, un monsieur asiatique, entre deux âges, assis,
se frappe le bord extérieur des cuisses avec ses deux poings dans un mouvement
lent et saccadé. La pratique empreinte de concentration se poursuit durant
plusieurs minutes. Je m’interroge sur le bénéfice de cet exercice. A la table
de droite, une jeune femme souriante œuvre à la fois sur un laptot et un
téléphone portable tout en sirotant distraitement une boisson chaude. Les
minutes passent agréablement. Un jeune homme change régulièrement de table pour
finalement venir s’installer dans un fauteuil confortable qui se libère.
L’ambiance est animée en raison du continuel ballet des voyageurs. A onze
heures quarante-deux nous prenons place dans un TGV à destination de Paris.
Nous déjeunons dans le wagon quinze. Riz thaï à l’ananas et courgette en sauce
au tofu rosso sont appréciés avec une tranche de pain aux noix. Le restant des
mets des jours précédents est toujours aussi savoureux. Je commence sur le
Kindle la lecture du tome un du roman « La gloire de l’Edánkan – 1er Héritage :
L’éclat du pendentif » de Xavier de Brabois. J’aide une agréable jeune fille souriante,
installée sur un siège en opposé de l’allée, à descendre une valise en l’absence
de sa mère partie au wagon restaurant. Le train entre en gare de Lyon à Paris un
peu avant quinze heures. Chez EXKi rue de Bercy à la sortie de la gare, côté
métro, nous achetons les mets pour le dîner. Sandwichs « Gabriel » au
pain de maïs à l’houmous de lentilles et salade verte …jus pomme, concombre,
épinard …jus ananas gingembre et deux scones bio sont achetés au ténébreux
Malcolm à quinze heures onze. Un peu plus tard un carnet de métro est acheté.
Une rame du RER D nous dépose ensuite en gare du Nord. Sur le parvis, une
étrange maison en nuances de pastel, tel un champignon sorti de nulle part,
accroche le regard. Inclinée, voire un peu tordue, elle ressemble à une maison
de pain d’épices. Sa présence reste un mystère. Trois photos sont prises. Nous
passons le contrôle douanier de l’Eurostar avant un temps de détente, vers
seize heures, au salon VIP. Je sirote une camomille en croquant quelques olives
noires. Je découvre le magazine « Polka » après un regard sur le magazine
féminin « Cosmopolitan »… A dix-sept heures nous sommes dans l’Eurostar qui glisse
sur les rails. La lecture se continue. Sous la manche, à dix-huit heures trente
en France, soit une heure de moins au Royaume-Uni, nous dînons dans la voiture
treize. Quelques oléagineux accompagnent le scone. Nous arrivons en gare de
St-Pancras à dix-huit heures trente-deux heure locale. Une quinzaine de minutes
plus tard, nous retirons à une borne les deux tickets de train, achetés le 11
mars avant le départ, pour nous rendre demain à Southampton. Un taxi nous
dépose sur Northumberland avenue à dix-neuf heures treize. Le conducteur de ce
cinquième taxi sollicité à la gare a accepté le paiement par carte. Une pluie
fine nous escorte jusqu’à l’entrée. Beatrice nous accueille au Citadines
Trafalgar Square London. La chambre 806 nous est attribuée. Avant de rejoindre
Morphée pour la nuit, un temps de détente au coffee du Citadines, cosy et
confortable, nous offre de siroter un thé. Un grand écran diffuse des informations
sur le Royaume-Uni…
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