mardi 24 mai 2016

Escale à Nassau aux Bahamas...

Des photos du soleil levant sont prises aux aurores vers six heures trente. La matinée se déroule agréablement entre le petit-déjeuner, un temps d’écriture et une marche sur le pont quatorze. Deux casquettes sont achetées dans la rue commerçante du navire en prévision du chaud après-midi à Nassau. Le déjeuner au buffet et un temps de détente en cabine précèdent la descente à terre. Le navire accoste vers quatorze heures trente dans l’île de « New Providence », à Nassau, au cœur de l’archipel des Bahamas. Le navire « Dream » de Disney nous a précédés. Le paquebot « Carnival Fantasy » est à quai. Une paire de tennis est achetée sur Bay Street chez « Hoffer Sport ». Une statue de la reine Victoria est prise devant la maison rose et blanche du gouverneur général des Bahamas achevée en 1801. Nous prenons ensuite sur les quais un taxi collectif pour nous emmener sur l’île « Atlantis Paradise Island » où l’Atlantis Resort trône majestueusement. La course revient à cinq dollars par personne. Nous arrivons sur place vers seize heures. Notre précédent passage à Nassau remonte au mercredi 10 décembre 2008, une vingtaine de jours avant notre mariage à Las Vegas. Nous découvrons une seconde fois les agencements grandioses du complexe hôtelier. Une magnifique sphère bleue et blanche captive mon attention. Nous découvrons un aquarium géant agencé dans les entrailles de l’hôtel. Un passage temporel, telle la porte des Etoiles de la série Stargate, se dévoile subrepticement. Le rideau liquide, tel un vortex, ondule dans un frémissement. Les poissons jaunes et argentés dominent dans la population aquatique. Nous nous rendons ensuite au« Marina Village » situé à la sortie de l’hôtel. Le « Jambo Juice », où nous avions savouré des smoothie, a disparu. Le continuel mouvement de la vie invite à éviter les attentes liées aux souvenirs. Rien n’est jamais pareil lorsque l’on revient à un endroit donné. Les fils de la trame de la vie se tissent et de détissent au gré des circonstances, des imbrications et des évènements qui ponctuent la vie de chacun. La vision et les objectifs de chaque être humain fluctuent au rythme aléatoire des univers individuels qui interagissent entre eux. La vie est en perpétuelle création et vouloir revenir à un arrêt sur une image passée est illusoire et vain. Seule la déception et la contrariété sont au rendez-vous de cette quête dirigée par un ego friand d’une incessante évocation du passé qu’il mystifie en le peignant de manière idéale et imaginaire. Après une brève visite du village, très peu animé, nous retournons au Resort Atlantis. Devant l’entrée nous bavardons avec Troy, un natif de l’île, qui occupe un poste à l’accueil. Il est vêtu d’un uniforme colonial blanc et sur sa tête j’admire le casque blanc présent dans la mémoire collective grâce à la magie du cinéma. Une navette nous ramène au port avec deux autres gays du navire et une famille du paquebot Disney. Une fillette, en fauteuil roulant, est installée sur la banquette avant. De retour à bord, nous nous désaltérons au café Starbucks. Denise s’occupe de la commande d’un chocolat chaud aux cerises. Un temps de lecture au solarium précède le dîner. Le savoureux repas terminé, nous nous rendons au Royal Theatre après un passage en cabine. Nous croisons Nivaldo dans la coursive ; il apprécié l’originalité de ma monture de lunettes ; il habite à Londres. Au théâtre, nous sommes éberlués de constater que la quasi-totalité des passagers a constitué une file d’attente pour entrer. Nous parvenons à trouver deux places dans la galerie supérieure en passant par le pont cinq. La vaste salle est comble. La star attendue se révèle être Wanda Sykes, annoncée sur le programme journalier comme étant une légendaire et célèbre comédienne et animatrice de télévision. Elle est l’invitée d’honneur du vingt-cinquième anniversaire des croisières gays Atlantis. L’assistance est comme envoutée par le charisme de l’artiste lesbienne noire. Quasiment chacune de ses phrases est ponctuée de rires, d’applaudissements et de cris survoltés. Après une soixante de minutes étonnantes, surprenantes et mystérieuses pour moi, nous retournons en cabine pour profiter d’une bonne nuit de sommeil…























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