jeudi 26 mai 2016

En océan Atlantique...

De superbes fraises rouges se dévoilent au buffet. Je décide de déguster un petit-déjeuner de fruits. Fraises, ananas, figues vertes juteuses et banane offrent leur saveur… Le chronojournal accueille la narration de la journée vécue hier sur l’île de CocoCay. Les mots naissent aisément au bout des doigts sur le clavier de l’ordinateur. Un vent fort s’invite lors de la marche sur le pont quatorze. Nous effectuons des boucles en évitant la proue du navire où les assauts d’Eole sont impétueux. En allant déjeuner au buffet à midi, nous remarquons la présence de Malcolm, le directeur de croisière d’Atlantis, endormi sur le palier intermédiaire de l’escalier vitré suspendu dans le vide de la cage d’ascenseur panoramique. Il a aménagé une chambrette avec un lit une place. Des affaires sont réparties dans le petit réduit fermé par une porte vitrée de fortune. S’agit-il du premier SDF de l’océan ? Cette attitude humoristique, spontanée ou calculée, cherche probablement à distraire les garçons du bateau. Le brunch se poursuit depuis dimanche de manière à permettre à ceux qui se lèvent tard de prendre un petit-déjeuner à midi. Les soirées sur le pont piscine se prolongent régulièrement jusqu’à l’aube. La jeune femme aux atours chatoyants qui nous a accueillis lundi est présente. Nous échangeons un hug, une étreinte. Cette attention est appréciée. Nous bavardons un instant ; Sanja vient de la Croatie. Après le repas c’est Johanna qui nous souhaite un excellent après-midi ; elle est originaire de République  Dominicaine. Un temps de détente s’offre à nous en cabine. Après quinze heures trente, nous allons nous désaltérer au Starbucks Coffee au pont quatre. Nous sirotons un café Mocha préparé par Denise. Je prends quelques photos du café. Dans la décoration, sur des sellettes argentées effilées, des théières sont exposées sous des globes de plexiglass. Nous sommes installés dans le salon d’angle situé devant un hublot-sabord. Nous bavardons avec légèreté tout en promenant nos regards alentours. Les garçons apprécient le Starbucks et une petite file d’attente se maintient régulièrement. Sur la gauche, deux jeunes asiatiques s’affairent sur leur ordinateur portable tout en sirotant une boisson chaude. Après ces instants de bien-être bercés par les vagues quelque peu fougueuses de l’océan, nous nous baladons dans la promenade des ponts quatre et cinq. D’autres photos sont prises dont un conséquent instrument de musique à la cuirasse d’or. Une courte balade nous permet de photographier un canot de sauvetage. Leur technologie avancée est aux antipodes de celle du Titanic. Un temps de farniente au solarium, les jambes allongées dans un canapé circulaire proche de la complexe structure en aluminium de la proue, précède le dîner. Après le repas, nous assistons au théâtre futuriste « Two 70 » au pont cinq à la revue « Spectra’s Cabaret ». Installés devant la scène sur de confortables cabriolets pivotants, nous assistons à un spectacle novateur où se combinent des effets spéciaux dignes de la science-fiction avec des prouesses acrobatiques aériennes. La chorégraphie allie la danse avec des enchainements  parfaitement coordonnées. La meneuse de revue, aux vêtements scintillants, sans cesse renouvelés, chante avec un continuel sourire tout en activant sa baguette magique lumineuse pour diriger le déroulement du spectacle. Les costumes colorés de la scène finale se perdent dans différentes époques du passé et du futur. Le show terminé, nous allons nous promener autour de la piscine et du solarium. La lumière tamisée permet aux rares couples présents de s’enlacer tendrement. Morphée nous accueille pour la nuit après cette balade sous les étoiles…




















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