A l’issue des
rites matinaux, je nage deux longueurs dans la piscine située devant
l’appartement. L’eau avoisine les trente degrés. Nous prenons le petit-déjeuner
le long de la plage. A l’angle de Terramar Street et du boulevard Lauderdale
Beach, nous bifurquons à droite. Trois cents mètres plus loin, le coffee
« Le Marché », situé dans le Resort de l’hôtel Hilton, nous fait
signe. Nous entrons. Contre toute attente un
Starbucks, encore un, a pris place dans le lieu. Deniz nous accueille à la
caisse ; je pense à la cousine chère à mon cœur qui porte le même prénom.
Muffin, croissant et café sont achetés ; deux bananes sont offertes involontairement.
Nous nous installons à une table vers l’entrée. Je savoure les oléagineux et
les dattes apportées ainsi que les bananes. Une lumière blanche se met à
clignoter au mur et un message est diffusé dans le coffee. Un camion de
pompiers arrive devant l’entrée principale du Hilton. La cause de cette agitation
bruyante nous est inconnue. Après la collation matinale nous retournons
tranquillement au Lush. Je consacre majoritairement la matinée à l’écriture. La
page de la journée de mercredi est publiée sur le blog. Une recherche sur
Internet nous indique un supermarché et le centre commercial « Galleria
Mall » sur le boulevard Sunrise à environ deux kilomètres à pied. Nous
marchons tout d’abord le long de la plage pour prendre ensuite à gauche dans
Sunrise. La chaleur est élevée et les zones d’ombre sont rares. Le ciel est
bleu azur et le soleil inonde la ville de ses rayons brulants. Devant une
entrée du parc « Hugh Taylor Birch State Park » un panneau indique qu’il
est possible de prendre le « Water Taxi » à l’intérieur. Nous traversons
le pont qui enjambe « New River ». La Marina à droite dans « Coral
Bay » laisse voir uniquement de conséquents yachts de plaisance. Nous
atteignons le mall, le dos trempé par la transpiration. A droite de l’entrée, la
statue d’un cheval blanc a pris place devant le restaurant chinois « P.F.
Chang’s ». Fontaines et statues agrémentent le vaste porche du centre commercial.
A l’intérieur, quelques décorations sont attractives. Un attachant arrosoir
rose, tel une marionnette inspirée par Pinocchio, tente de vouloir prendre vie
en s’adjoignant une tête avec un cou à ressort et des bottillons. Nous
déjeunons frugalement au buffet « Sbarro ». Claudia nous accueille à
la caisse un peu avant treize heures. A la table voisine une maman s’active à
faire manger son petit garçon tout en le prenant en photo avec son iPhone. Après
le repas nous arpentons les allées du mall. Nous entrons dans une boutique
Godiva où nous cherchons, vainement, les cheese-cakes savourés dans les Barnes
& Noble. Des boutiques, dont une gelateria, indiquées sur le répertoire informatique
tactile sont absentes du complexe ; magasins disparus ou à venir, mystère.
Un agent de la sécurité nous épaule à son tour, sans succès. Un achat chez
Apple est finalement remboursé en réalisant que le produit est inadapté à notre
iPad. Nous quittons le mall et nous nous rendons dans le coffee « Eurobread
& Cafe » distant de quelques pas, repéré en arrivant sur Seminole Drive.
Sous l’enseigne les mots en français « Boulangerie, Pâtisserie & Café »
se dévoilent. Sur la droite l’eau d’une fontaine en cascades en grès rose chante
en chutant dans le bassin circulaire. Une charmante jeune femme enjouée et attentionnée
est notre hôtesse. Nous sirotons à une petite table des cafés Mochas tout en
savourant une douceur : un pain aux raisins pour Patrick et un petit
gâteau rond au chocolat pour moi. Une tartelette rectangulaire aux pommes sera
emportée pour le dîner. Les minutes défilent dans le bien-être de cette petite
enclave francophone à Fort Lauderdale. Nous découvrons deux magazines en langue
française, « Le guide de la Foride » et « Le soleil de la
Floride ». Dans ce dernier mensuel des articles ont été écrits par une certaine
Denise Dumont. Je lis sur un autre magazine des informations sur le film « Deadpool » sorti au début de
cette année. Le personnage de fiction Deadpool, mercenaire et antihéros,
appartient à l'univers de « Marvel Comics ». Après une heure de
détente dans ce lieu de charme, nous nous rendons au proche supermarché. Nous
longeons la galerie extérieure couverte qui sert d’auvent à plusieurs petits
commerces. Alors que je prononce les mots « Si je vois un coiffeur… »,
nous passons devant le salon de coiffure « The Beach Barber Salon » ;
vraiment étonnant. Une dame nous fait signe. Nous entrons, je suis ravi. Sally
me coupe les cheveux ; ses gestes sont à la fois doux et un peu
énergiques. Nous réglons les vingt dollars pour l’efficace et rapide prestation
et nous reprenons la direction du supermarché Publix situé au bout de la
galerie. Le magasin est bien achalandé. Un bavardage avec une dame brune qui
anime un petit stand d’eau protéinée m’enchante. Cindy a passé quinze jours
à Paris avec son mari en avril de cette année. A la caisse nous sommes
accueillis par Marcie. Loveline s’occupe de la mise en sachets. Ces deux charmantes
dames créoles parlent un français différent de celui de l’hexagone. Nous
retournons lentement à l’hôtel Lush. Je passe un temps de récréation dans la
piscine. Un couple gay se détend en lisant. La fin d’après-midi est consacrée à
actualiser le blog avec la page de la journée d’hier. Nous dinons dans l’appartement
avec les mets achetés chez Publix. Je savoure des myrtilles et un morceau de la
tartelette aux pommes. Une soirée de détente s’offre à nous dans l’appartement
climatisé du Lush. Le jour décline et nous entrons au pays des rêves…
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