mardi 5 juillet 2016

Les cascades de Tumwater dévoilent leur magnificence...

La nuit a été portée par une multitude de feux d’artifices. Le petit-déjeuner se déroule à la réception du motel. Nous quittons l’Econo Lodge vers onze heures et nous effectuons quelques courses au Supermarché « Swanson’s Foods » situé de l’autre côté de l’avenue. Debbie, une petite dame un peu boulotte, à la chevelure blonde mi longue, nous accueille à la caisse. Nous nous rendons ensuite sur l’avenue Chenault pour découvrir le « Hoquiam Castle » dont l’histoire mouvementée s’est dévoilée fortuitement hier sur Internet. Le château fut édifié entre 1897 et 1900. À son époque il surplombait le village. Le château est né de la volonté du baron Robert Lytle qui fit fortune en créant sur la côte ouest la première scierie fonctionnant à l’électricité. La famille Lytle déménagea à Portland en 1910 et le château fut généreusement offert en cadeau de mariage à la nièce de Robert, Theadosia Bale. Elle vécut dans la somptueuse demeure jusqu'à sa mort survenue dans les années cinquante. Abandonné à son sort pendant plusieurs années, le château fit la joie des enfants des environs qui le soupçonnèrent d’être hanté en lui conférant de mystérieuses histoires imaginaires. Les années passèrent et, en 1968, le château fut conquis par la famille Watson qui le restaura avec amour tout en accueillant des visiteurs de temps à autre. D’autres années passèrent. Jim Spencer tomba amoureux du castel au début des années quatre-vingt-dix ; il s’y installa en continuant la tradition d’accueillir les visiteurs. A la fin du siècle dernier, David et Linda Carpenter acquirent le prestigieux manoir, lui rendirent sa splendeur d’autrefois et le transformèrent en « Bed & Breakfast ». Donna Grow l’acheta il y a douze ans …et, aujourd’hui, un écriteau invite à téléphoner pour une visite. Nous prenons des photos. A la gauche du château, une autre demeure de charme, lambrissée de jaune, attend un nouvel occupant. Après ce petit voyage dans le passé, nous nous rendons au second restaurant mexicain « Mazatlan » sur West Wishkah Street. Je prends en photo une camionnette des pompiers d’Aberdeen en attente au bord de la rue. Le service est effectué par Arturo qui branche à mon attention le juke-box présent devant le bar. Je glisse un dollar et je programme des musiques du groupe Nirvana. J’ai la surprise de rencontrer Andrea, notre hôtesse de l’autre restaurant. Patrick choisit un « Veggie Enchiladas » et j’opte pour un « Veggie Burrito ». Les mets sont savoureux. La décoration est attrayante et des photos sont prises. Vers treize heures nous reprenons la route pour nous rendre dans la ville d’Olympia, la capitale de l’état de Washington et le siège du comté de Thurston, distante d’une soixante de miles. Nous suivons tour à tour les routes 12, 8 et 101. Nous dépassons un mobile-home qui tire un pick-up Toyota marron clair chargé de bicyclettes. Alors que nous roulons sur la route huit, vers quatorze heures, nous sommes arrêtés dans un bouchon. Patrick pense à un accident. Les véhicules des deux files avancent lentement et irrégulièrement ; nous côtoyons plusieurs fois une caravane « Nash » tractée par un pick-up conduit par un jeune homme blond bien bâti. Son épouse est assise à son côté ; leur fils grignote, assis à l’arrière. Nous roulons au pas. Un peu avant quinze heures, un panneau rouge en losange, encadré de noir, indique « Crash Ahead » « Crash devant ». Une dizaine de minutes plus tard, la route huit se termine et nous entrons dans la route cent un. Des flèches orange défilent sur un pick-up blanc où il est écrit latéralement « Incident Response Team » « Incident - Equipe d’intervention ». Nous dépassons lentement le lieu de l’accident. Des photos sont prises d’une caravane mal en point et de son pick-up rouge bien amoché. Quelques minutes plus tard notre première destination se profile. Le bâtiment sur trois niveaux en briques bleu marine « Nicholson & Associates Insurance » capte le regard quand nous tournons à gauche sur le boulevard« Black Lake » où se situe le Barnes & Noble d’Olympia. Patrick photographie le panneau de bienvenue « Welcome to Olympia West ». Chez le libraire, la jeune et gracile Teresa, souriante, m’accueille à la caisse avec quelques mots de français. Nous sirotons des cafés Mochas dans la rotonde du coffee. Le magazine « Docteur Who » de juin 2016 est feuilleté. Nous apprécions une petite heure de détente dans cet univers magique des livres après les quelques deux heures passées dans la voiture. Un mug serti de cuir noir, proposé à l’achat par le libraire, est photographié à défaut de l’acquérir par manque de place dans les bagages. Vers seize heures trente, nous découvrons environ trois miles plus loin les chutes « Tumwater Falls » sur la rivière Deschutes. Une série de cascades s’offre plaisamment à nos regards éblouis. Que de beauté cachée au sein d’un énorme réseau d’intersections enchevêtré de routes et de ponts. Les eaux ruissèlent pour venir nourrir le lac Capitol. Nous suivons les sentiers pédestres aménagés des deux côtés de la rivière qui sont réunis par des passerelles en bois. Des roches sculptées par le continuel écoulement de l’eau, des échelles à poissons astucieusement créées le long de la rivière, des balcons en bois pour admirer les chutes, les ondulations écumeuses de l’eau confèrent au site, bordé d’arbres magnifiques et de fleurs discrètes, un charme enchanteur et reposant. Les diverses mélodies générées par les multiples cascades baignent délicatement l’oreille lors de notre flânerie. Un grand totem, offert par le « Club du saumon d’Olympia »,  se remarque en haut des chutes. La promenade se termine et nous reprenons la route pour joindre le Quality Inn, situé à environ trois miles des chutes, dans la ville d’Olympia. Les dix-huit heures approchent doucement quand nous parvenons au motel. Scott nous accueille à la réception et nous attribue la chambre 115 au rez-de-chaussée. Dans le petit bureau de l’ordinateur à disposition de la clientèle, un « Flash calendar » indique la date, l’heure et la température à côté d’une vue des chutes Tumwater. Une agréable soirée dans la capitale de l’état s’offre à nous dans le confort du motel…









































































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