A l’aurore,
un nuage ocre gris chemine furtivement devant le soleil levant tel un vaisseau
spatial au design futuriste. Les rayons de l’astre se reflètent sur sa surface
dans un halo lumineux jaillissant en pétales d’argent. Dans la matinée un deux
mats en repos est pris en photo au bout d’une jetée où réside un petit phare
massif flanqué de constructions à son embasement. Le blog est actualisé. Midi
sont passés quand nous déjeunons chez Freshii sur Monroe Street. Le svelte
Jorcan encaisse le montant des mets choisis. Patrick savoure un « Buddha Bowl »
et je déguste un « Mediterranean Bowl ». Assis comme la fois précédente au
bord du vitrage, d’autres scènes de vie se dévoilent. Les concierges du Palmer
House Hilton sont à pied d’œuvre. Après le repas nous nous rendons au proche
bureau de poste sur Clark Street. Après une file d’attente, nous achetons des
timbres dont un en forme de papillon bleu. Un petit marché a pris place devant
la poste sur « Federal Plaza ». Nous allons situer l’entrée de la ligne bleue
du métro le long de la rue Dearborn présente finalement juste devant la poste.
Nous pas nous conduisent ensuite au « Navy Pier » distant d’environ trois
kilomètres. Nous suivons le bord du lac, nous traversons le pont « Pier Bridge
» tout en acier enchevêtré et nous parvenons à destination sur la jetée
« Navy Pier » longue d’environ un kilomètre. Sa construction, débutée
en 1914, dura une vingtaine de mois. Cette année 2016 est l’anniversaire du
centenaire. Une autre jetée pour un port de marchandises ne fut jamais
construite. Le « Navy Pier » est aujourd'hui un parc d'attractions très
fréquenté qui reçoit chaque année des millions de visiteurs. Dès notre arrivée,
en sueur et assoiffés, nous nous désaltérons avec des cafés Mocha dans le Starbucks
du complexe. Nous déambulons ensuite dans le vaste Food Court et nous sortons nous
promener sous un soleil ardent autour de la jetée. Des balades sur le lac sont
proposées par différents armateurs. Les bateaux aux tailles variées sont
amarrés en file indienne. Les touristes répondent favorablement aux offres dont
les tarifs sont confortables. Les attractions de la jetée sont multiples. Les
photos publiées sur le blog dévoilent notamment la présence du théâtre « Chicago Shakespeare Theater » et du
« Chicago Children's Museum ». Devant la grande roue le chiffre cent en
grandes lettres témoigne des festivités de l’anniversaire. La jetée offre aussi
des espaces de détente arborés et fleuris, des terrasses au bord de l’eau où
des mouettes volètent, des boutiques, de nombreux comptoirs alimentaires… Il y
a même un canapé et un fauteuil sur lequel Bob est assis. Je bavarde un instant
avec lui ; Patrick nous prend en photo. Bob Newhart me raconte qu’il doit
grandement sa célébrité à son rôle du Docteur Robert Hartley, un psychologue interprété
lors des années soixante-dix dans un show de trente minutes sur CBS. Les
minutes passent agréablement. La forte chaleur est un peu tamisée par le vent
du large. Après seize heures, nous retournons tranquillement au Food Court pour
nous désaltérer. Stephanie nous accueille au comptoir « Jamba Juice »
et Juan nous prépare deux smoothies : fraise pour Patrick et pêche pour
moi. Nous sirotons les jus tout en découvrant le niveau supérieur de la jetée,
là où se dresse la grande roue. Nous traversons un jardin exotique aménagé dans
une conséquente verrière. De nombreux palmiers envahissent la serre où de
nombreux bancs sont à la disposition des flâneurs. Des jets d’eau ludiques
sautent d’un bassin à l’autre pour la joie de tous. La grande roue trône devant
la serre ; diverses attractions se répartissent autour de sa haute
silhouette. Après la découverte de cette esplanade très animée par les cris des
enfants, nous retournons sous la verrière pour des instants de farniente assis sur
un banc en lames de bois miel. Un peu avant dix-huit heures nous allons dîner
chez « Churro Factory Crepe ». Brenda nous accueille. Attablés à une
des tables du vaste espace réservé au publique, nous savourons chacun un « churro »
nature, une pâtisserie en forme de beignet allongé et rainuré. Nous nous
partageons une crêpe fraise et fromage de cheese-cake. Nous retournons ensuite
au Congress Plaza en taxi. Le trafic dense est perturbé par l’organisation du festival
de musique qui oblige à fermer de nombreuses voies de circulation autour de
Grant Park. Nous allons échapper à ce méga-festival « Lollapalooza »,
le vingt-cinquième du genre, qui va se dérouler ces quatre prochains jours dans
le parc Grant situé devant le Congress Plaza. Il est annoncé la venue de cent
soixante-dix groupes de musique. Hip-hop,
musique électronique, rock alternatif, heavy metal, punk rock et autres
musiques vont assourdir les oreilles des quelques cent soixante mille personnes
attendues ; tous les billets ont été achetés. La présence de Paul
McCartney est annoncée… Nous arrivons à l’hôtel à dix-neuf heures après plus de
quarante minutes pour parcourir trois kilomètres. Un monsieur en costume sombre
s’engouffre dans notre taxi bleu et blanc de la compagnie « Flash ».
Vers vingt heures Patrick photographie le « Navy Pier » qui accueille
progressivement la nuit. Une dernière soirée s’offre à nous à Chicago où la
légende d’Al Capone semble avoir été complétement oubliée…
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