Rites
matinaux et brasse dans la piscine précèdent le petit-déjeuner pris dans le
confort de l’appartement. Le blog est actualisé. Un enregistrement en ligne est
effectué sur le site de la compagnie Royale Caribbean. Vers midi nous allons
déjeuner chez « Ocean View Delight » à l’angle de la neuvième rue et
du boulevard Fort Lauderdale Beach. Nous marchons environ un kilomètre. Un couple
gay déjeune en terrasse. Nous sommes salués. Les deux garçons viennent de la
région de Cologne en Allemagne. Nous nous installons à l’intérieur du
restaurant au bord du vitrage. Depuis la table je prends une photo de la
terrasse et du boulevard. Trois petites figurines animalières sur le comptoir
tiennent un petit panneau de bienvenue « Welcome ». Deux jeunes
femmes, bien en chair, se restaurent à une table voisine. Je croque des
bâtonnets de carotte avec de l’houmous maison. Je décline la soupe du jour au
poulet qui accompagne le mets. Patrick savoure un veggie burger avec des
frites. Il s’escrime en souriant à faire sortir la mayonnaise d’un flacon bientôt vide. La
jeune serveuse, souriante et agréablement pragmatique, porte un tee-shirt vert
dont le dos présente une phrase humoristique et, finalement, au sens plus
profond qu’il n’y parait : « Si nous ne l'avons pas, Vous n’en avez
pas besoin ! ». Après le repas nous décidons de retourner chez
« Euro Bread & Café ». Nous passons devant le parc « Hugh Taylor
Birch State Park » et quand nous traversons le pont sur « New River », un «
Water Taxi » apparait de dessous la structure ; une photo est prise à la
volée. Arrivé à destination, avant d’entrer dans le café, je photographie sur
un même cliché la fontaine et la séduisante tourelle octogonale d’angle ocre
saumon. Un temps de détente gourmand s’offre à nous. Du café Mocha accompagne
une douceur : un éclair Moka pour Patrick et petit gâteau rond à la crème
au beurre Moka pour moi. Nous parcourons diverses revues en français dont un « Paris
Match » de début février 2016 qui aborde la démission de la ministre de la
justice Christiane Taubira. Sur le mensuel « Le Soleil de la
Floride » du mois d’août des informations du présent, du passé et du futur
se dévoilent à mon regard. Je prends quelques photos d’articles dont un sur le
Prince Napoléon Achille Murat, le fils de Caroline Bonaparte, la sœur de
Napoléon, exilé en 1821 aux Etats-Unis. Installé début 1824 en Floride Achille
rencontre Catherine Daingerfield-Willis alors qu’il accompagne le Marquis de
Lafayette lors d’un de ses déplacements. Deux ans plus tard, il épouse
Catherine, une arrière-petite-nièce du Président George Washington… Une brève
évoque le retard de la construction du « American Dream Miami Mall » qui
sera le plus grand centre commercial de tous les Etats-Unis ; la prévision
de quelques soixante-dix mille véhicules par jour demande une étude plus
complète des voies d’accès. Actuellement le plus grand centre commercial est le
« Mall of America » dans l’état du Minnesota ; il attire plus de
quarante millions de visiteurs annuellement !... Le gigantisme
enthousiasme bien des êtres humains. Un article mentionne la venue en Floride
de Susan Harper, la nouvelle Consule Générale du Canada à Miami… A la table
voisine deux dames papotent ; une belle jeune fille gracile à la longue
chevelure blonde, venue avec l’une d’entre elles, s’occupe sur un téléphone
portable. L’aiguille des minutes tourne une centaine de fois sur le cadran de
l’horloge lors de cet entracte de bien-être dans ce charmant et plaisant café
doublé d’une boulangerie-pâtisserie bien achalandée. Une fois sortis dans la
chaude moiteur de l’air floridien, nous nous rendons au supermarché Publix pour
acheter deux jus orange carotte. Jordan encaisse les six dollars du prix des
boissons Naked. En sortant du magasin, je photographie, tour à tour, un
conséquent freezer rempli de gros sacs de cubes de glace et un
caddy-voiturette pour asseoir deux enfants ; les américains des Etats-Unis sont
de grands consommateurs de glaçons. Nous retournons nonchalamment au Lush. Sally
et moi échangeons un signe de main quand nous passons devant le salon de
coiffure. Un autre « Water Taxi » quittant un embarcadère vers un hôtel est
pris en photo de l’autre côté du pont. Arrivés à l’angle avec le boulevard,
nous entrons dans l’échoppe de vêtements et d’articles de plage « Blondie’s
Beach Fashion » attirés par un panneau
double face posé au sol qui incite, entre autre, à acheter quatre tee-shirts
pour onze dollars. J’achète finalement un seul tee-shirt et un short pour
environ dix euro. Nous décidons ensuite de longer la plage en marchant pieds
nus sur le sable mouillé. Des plagistes se baignent, d’autres s'ébattent au
bord de l’eau, d’autres se délassent sur
le sable, protégés des rayons solaires. Des mouettes au bord de l’eau sont
photographiées sur le sable fin et doré. Je prends aussi en photo la résidence
« Paramount » en cours de construction. Le premier prix d’un
appartement commence à un million deux cents mille dollars !... Nous
quittons la plage au niveau de Terramar Street. Je m’amuse à grimper un instant
sur la « statue » d’un vélo gris clair fixé sur le trottoir en
briquettes grises et roses. Arrivés dans l’enceinte de l’hôtel Lush, un petit reptile
amphibien, ressemblant à un gecko, pose pour une photo sur la pierre brulante
d’un bassin d’eau chaude. Un alligator, en pierre blanche cette fois, est aussi
photographié tout comme un enfant penseur étendu sur le ventre. Je profite de
la piscine en forme de haricot. Celle devant l’appartement est rectangulaire. L’eau
est chaude. Des petits canards gonflables flottent et se déplacent au gré du
mouvement de l’onde. Patrick me prend en photo. La rotation de la Terre devant
le soleil se poursuit. Sa position se rapproche lentement de l’ouest. Nous sirotons
les jus orange carotte. Je reprends la baignade. Jay me fais un signe de la
main en partant vers dis-huit heures. Un bavardage précède le dîner. Je savoure
des myrtilles. La soirée se déroule agréablement dans notre « chez nous »
en Floride…
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