Lors de la
pratique des cinq Tibétains, un jeune chat au poil roux et blanc me regarde
longuement au travers de la porte de la terrasse. Quelques brasses dans la
chaude piscine précèdent le petit-déjeuner savouré dans le confort de
l’appartement. Le blog est actualisé. Un ouvrage se déroule sur Excel via le
Web. Jay nous imprime les « check-in » pour l’embarquement de demain
et réserve un taxi de la compagnie « Yellow Cab Taxi Services in Fort
Lauderdale ». Je prends quelques photos de l’hôtel Lush baigné dans la
végétation luxuriante. La photo où un ballon blanc et bleu flotte sur l’eau de
la piscine rectangulaire montre la porte de la terrasse de l’appartement. Des
petits canards roses gonflables flottent sur l’eau légèrement tourbillonnante
de l’autre piscine. Un salon d’angle cubique aux coussins en toile crème et à l’armature
marron foncé en lamelles synthétiques tressées est à la disposition des clients.
Après onze heures trente nous marchons sur le proche boulevard du bord de mer.
Nous allons déjeuner au buffet Sbarro au Galleria Mall. Nous arrivons le dos
trempé de sueur. Souad nous accueille à la caisse. Francophone, elle est née au
Maroc ; elle vit en Floride depuis dix ans. Nous savourons les mets
végétariens sélectionnés. Après le repas nous visitons le grand magasin
« Dillard’s ». La société, forte aujourd’hui de plus de trois cents
magasins aux Etats-Unis, fut fondée en 1938 par William T. Dillard à Little Rock dans l’Arkansas ; plusieurs de
ses dirigeants et administrateurs actuels sont toujours membres de la famille
Dillard. L’offre pour homme est variée et colorée. Les prix paraissent
relativement élevés. Des tee-shirts à la
texture en coton filé lissé, présentés sur un tourniquet métallique, retiennent
notre attention. Nous nous laissons séduire chacun par un coloris
différent : bleu acier pour Patrick et crème pour moi. Les étiquettes
portent l’appellation « Murano Liquid Luxury ». Une remise
conséquente est consentie. Chaque tee-shirt, avant l’ajout de la taxe de
l’état, revient à douze dollars au lieu des trente dollars initiaux. Après cet
impulsif achat coup de cœur, nous allons nous détendre chez « Euro Bread
& Café ». Nos visages deviennent familiers à l’équipe qui anime le
coffee. Nous sirotons des cafés Mochas en dégustant une douceur. Aujourd’hui
Patrick opte pour un pudding à la crème anglaise et je choisis une tartelette
aux amandes. Nous apprendrons avant de partir que toutes les pâtisseries et
viennoiseries sont réalisées par cette entreprise qui exploite un autre
établissement sur Stirling Road, à une quinzaine de miles, où la majorité des
douceurs sont fabriquées. D’autres magazines français sont feuilletés. Je lis
partiellement un article sur Céline Dion et René Angelil. La photo du couple
publiée sur le blog a été prise en l’an deux mille lors de la célébration de
leur second mariage à Las Vegas où Céline et René ont renouvelé leurs vœux lors
d'une cérémonie byzantine melkite. Un code QR est photographié sur un article
lié à des visions du futur ; le code QR est une sorte de code-barres en
deux dimensions constitué de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc.
Ce « flash-code » sera capturé par notre iPad pour transmettre le
lien sur mon adresse mail ; ainsi le lecteur ou la lectrice intéressée par
« Le monde en 2025 vu par Peter Diamantis » pourra suivre le lien http://opn.to/a/SATeQ. Avant de partir nous
bavardons à la caisse avec Christine ; une dame blonde originaire de Lyon
qui réside à Fort Lauderdale depuis dix ans. Son parcours varié et pluriethnique
sur la planète lui offre maintenant d’apprécier pleinement la vie dans le chaud
« paradis » de Fort Lauderdale où il y a toujours une plage à
proximité, même si parfois la température est extrêmement élevée. Demain matin
dès six heures Christine sera à pied d’œuvre pour réaliser des viennoiseries. Une
poignée de main chaleureuse termine nos échanges. Un retrait cash est effectué
à proximité dans une petite agence Wells Fargo. Chez Publix, deux jus de fruits
Naked sont achetés. Cece nous reçoit à la caisse et sa collègue Nika mets dans
un sachet plastique les deux petites bouteilles. Comme hier, nous retournons à
l’hôtel en marchant sur la plage. Nous entrons à Sunrise pour sortir à
Terramar. Les vagues, plus fougueuses, s’élancent sur le sable et viennent
mouiller les mollets de temps à autre. Des avions publicitaires passent dans le
ciel d’azur. La plage est plus animée devant les hôtels. Les autres espaces
sont appréciés des mouettes attentives à nos mouvements lors de notre passage
devant leur gracieuse silhouette grise et blanche. Une fois parvenu au Lush
Royale, je profite de la piscine. Une musique émise par l’hôtel offre de chalouper
dans l’eau chaude au rythme des divers morceaux diffusés. Je m’amuse avec les
trois petits canards roses. Jay m’offre une petite gâterie. Je quitte le bassin
le temps de siroter un jus de fruits avec Patrick et je retourne dans l’eau. L’écriture
de la narration de la journée sur l’ordinateur commence avant le dîner où je
savoure des myrtilles. Une dernière soirée à l’hôtel Lush Royale s’offre à nous
avant de rejoindre Morphée pour la nuit…
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