jeudi 14 juillet 2016

Les jardins Butchart dévoilent leur splendeur à Brentwood Bay en Colombie Britannique...

Après le petit-déjeuner, Patrick se rend au « Guest Service » suite à une annonce générale sur le navire relative à l’entrée au Canada. Il est reçu par Veronica qui lui indique de se rendre au pont trois. Lors de la précédente rencontre avec la jeune femme, elle avait inscrit au dos de sa carte de visite le mot merci en portugais « Obrigado ». Nous descendons au Théâtre Palace avec nos passeports mais, finalement, l’annonce douanière concerne d’autres nationalités. La matinée est consacrée principalement à l’actualisation du blog. Une autre annonce informe qu’un « Black-out test » se déroulera à onze heures et que les passagers sont priés de ne pas utiliser les ascenseurs. Le moment venu, le courant est coupé sur tout le navire. Durant un instant plutôt bref, un silence reposant s’empare du vaisseau des mers ; une majorité de bruits de fonds disparaît. A midi nous déjeunons au buffet Windjammer. Nous terminons le repas en savourant du « Treacle Chocolate » avec de la custard, de la crème vanillée. Le Treacle est une sorte de gâteau éponge légèrement humide servi chaud. Après le repas nous sortons du navire pour prendre un car à destination de Brentwood Bay, une baie distante d’une vingtaine de kilomètres de la ville de Victoria où le navire a accosté dans la matinée. Victoria, qui tient son nom de la Reine Victoria, est la capitale provinciale de la Colombie-Britannique au Canada. Elle se situe à la pointe sud de l'île de Vancouver et fut créée dans une rapide prospérité par la « Compagnie de la Baie d'Hudson », une société fondée à Londres en 1670 spécialisée dans le trafic des fourrures. Le car est conduit par Bob, un papy à la barbe blanche fournie, dont l’élocution volubile m’est incompréhensible au regard de son accent. A treize heures trente nous sommes aux jardins « Butchart Gardens » sur Benvenuto Avenue à Brentwood Bay en Colombie Britannique. La chaleur est au rendez-vous et les casquettes sont les bienvenues pour pallier aux forts rayons solaires. Nous entrons dans le site une fois les billets distribués par Bob qui vient de les acheter pour le groupe. La magie opère dès les premiers pas. Un Coffee Shop se dessine dans les somptueuses bâtissent présentes à l’entrée. Nous décidons de siroter un café Mocha en nous promenant. La jeune Kali nous accueille à la caisse ; ses parents viennent d’effectuer un merveilleux voyage en France. Nous découvrons les jardins à l’intuition sans suivre le plan fourni à chaque visiteur. La splendeur des différents jardins, que le temps imparti nous permet de visiter, se dévoile au travers des photos publiées sur le blog. Je suis ému par tant de beauté. Au début du vingtième siècle, Jennie Butchart transforma progressivement en de magnifiques jardins floraux la carrière de calcaire de son mari Robert, industriel, qu’il épuisa pour la production de ciment. Jennie se prit au jeu de la créativité et, petit à petit, sur une bonne vingtaine d’années, elle transforma les aménagements extérieurs de leur propriété, à la douce appellation « Benvenuto » « Bienvenue », en de nouveaux lieux de beauté. Ainsi naquirent un jardin japonais, un jardin à l’italienne, une roseraie, un jardin « englouti » ...grâce à la topographie du lieu, pourvu de petites collines et de légères vallées, qui offrent une vue panoramique sur les jardins en permettant d'admirer une kyrielle de variétés de fleurs resplendissantes. A la demande de Jenny, des professionnels participèrent à la création des jardins. Les héritiers de Jennie et Robert continuèrent d’embellir et de développer les jardins qui devinrent un parc renommé aux multiples activités qui attire aujourd’hui moult visiteurs du monde entier. Les arbres ont vaillamment grandi et leur apparence débordante de santé se traduit par des troncs et des feuillages magnifiques. Le parc, étoffé d’arbustes, de fontaines, de statues et d’œuvres d’art, est devenu avec le temps le refuge de nombreuses espèces d'oiseaux. Une crique privée offre des balades en bateau et en hydravion aux visiteurs libres de leur temps. Nous terminons la courte visite par le jardin à l’italienne doté d’une « Gelateria » où nous achetons à la jeune Terra, accaparée par les clients pour le paiement, deux boules de crème glacée que nous savourons en retournant au car. Le chocolat est divin et la glace fraise banane enchante les papilles de Patrick. Nous nous prenons en photo devant le nom des jardins qui affiche plus de cent ans de floraison. Contre toute attente le car est déjà parti. Pourtant le départ est prévu à quinze heures trente qui vont sonner dans cinq minutes. Bob nous a oubliés. La chance opère. Patrick parle avec Leroy, le chauffeur d’un autre car venu du navire. Il nous prend à bord et, cerise sur le gâteau, il propose à son groupe, qui accepte spontanément, d’emprunter l’autoroute pour joindre Victoria de manière à avoir du temps pour traverser le centre-ville et le quartier de Chinatown. Ainsi nous pouvons découvrir le charme british du centre de Victoria, une ville magnifique de contrastes où l'élégance du passé côtoie le présent de la vie moderne. Une atmosphère harmonieuse m’enthousiasme et je vois là un petit paradis entre montagne et océan. Nous sommes de retour au port après seize-heures trente. Avant de remonter sur le navire pour le « tous à bord » de dix-sept heures trente, nous effectuons dans une des boutiques présentes quelques emplettes coup de cœur dont deux cartes créatives réalisées par deux artistes de deux tribus indiennes natives de la région devenue la Colombie Britannique. Sur le bateau, diverses activités se déroulent dont une liée au débarquement. Après le dîner pris au buffet Windjammer pour la dernière fois, nous assistons au théâtre Palace au one-man-show de Scott Henry. Une promotion en images du DVD souvenir de la croisière est projetée avant le spectacle. A l’issue de la prestation de l’artiste, appréciée des américains, un défilé de membres de l’équipage représentant les divers secteurs d’activités du navire, sur fond de musique nostalgique, vient conclure la croisière. Demain les milliers de passagers débarquent à Seattle ; la boucle sera bouclée…



































































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