samedi 9 juillet 2016

En route sur l’océan Pacifique vers l’Alaska...

A l’issue des rites matinaux, le petit-déjeuner est pris à la poupe du navire au buffet du pont onze. Bien que la surface de l’eau soit à quelques trente mètres plus bas, l’impression de pouvoir toucher les vagues ondulantes est saisissante… La narration de la journée d’hier est écrite sur l’ordinateur dans la cabine. Elle se termine vers onze heures. Le blog du voyage est actualisé grâce à une connexion Internet au tarif attractif. Dans la matinée, depuis le balcon, Patrick prend quelques photos de l’océan et du ciel bleu où des nuages blancs floconneux se promènent. Il assiste au pont trois à la présentation des escales. Les excursions sont occultées et seul le côté commercial est abordé ; l’enthousiasme des passagers est désespérant… A midi nous déjeunons au buffet Windjammer. Il est prisé car les tables disponibles sont rares. Après le repas, je prends quelques photos : le display des tartes, un îlot de nourriture, un chris-craft à moteur des années quarante, en bois d’acajou, exposé sous verre vers l’entrée du buffet qui fait également l’objet d’un cliché. Patrick s’offre une petite sieste ; de mon côté je termine la lecture du premier livre « La Gloire de l’Edánkan » commencé sur le QM2 et poursuivi sur l’Anthem of the Seas. Je retrouve avec joie les protagonistes attachants dont le jeune Eldeflar et son ami Orufis… En début d’après-midi, nous achetons quelques cartes postales dans une boutique du navire dont une de la ville de Juneau, baignée d’une aurore boréale en nuances de vert jade, à l’attention de notre amie Josette dont le fils est mort cette année le dimanche 3 avril. Rachel nous accueille à la caisse après quatorze heures. Nous nous installons sur la terrasse du café Promenade pour un temps d’écriture et de farniente. Je prends en photo les balconnets des ascenseurs. Hier nous étions à celui du septième pont pour suivre la parade. Vers seize heures nous sirotons des cafés Mochas achetés au Starbucks. Auparavant j’ai testé le café gratuit du navire, imbuvable malgré le nuage de lait présent dans la boisson. Nous accompagnons les Mochas d’une délicieuse part de tarte Willie Wonka aux ingrédients inconnus. Patrick décèle la présence de paillettes d’avoine. Les minutes et les passants défilent dans le mouvement de la vie. Soudain, une jeune dame s’approche et propose de nous prendre en photo avec notre appareil. Sa mère, assise à son côté à une table voisine, vient de lui dire : « Les deux guys (garçons) assis vers nous n’ont personne pour les prendre ensemble en photo ». Le cliché pris par Laurie est légèrement flou. Cette attention nous touche. Quelques instants plus tard, nous nous rendons à leur table pour les remercier à nouveau et pour bavarder. La maman de Laurie se prénomme Jenny, elle a fêté ses quatre-vingt-onze ans il y a deux jours ; elle vit en Floride. Sa fille vit à Washington DC. Nous papotons et nous échangeons des informations sur nos vies respectives. Patrick me prend en photo avec nos hôtesses cordiales et chaleureuses. Ce soir Laurie va chanter au karaoké à la « Taverne » au pont quatre… Vers dix-sept heures, nous nous dirigeons au bureau des excursions situé à proximité sur le pont cinq. Nous patientons quelques instants pour nous entretenir avec Laura, une jeune femme brune francophone de Calédonie. J’en profite pour photographier une des nombreuses maquettes blanches du navire qui indiquent la configuration des ponts. Sur chaque totem est indiqué en lettres lumineuses blanches le numéro du pont. Laura dévoilent des précisions sur les excursions de l’escale de Skagway et nous décidons de nous offrir le périple en train SK76 intitulé « Yukon adventure & White Pass Scenic Railway », une aventure à vivre durant sept heures. Une locomotive noire à vapeur, pourvue d’un wagon de minerai, exposée devant le comptoir, est un clin d’œil. Nous retournons ensuite dans la cabine pour étudier la brochure de tous les tours proposés durant la croisière. Une connexion Internet nous permet d’être séduits par un jardin botanique à Victoria ; les photos dévoilées sur le web sont enchanteresses. Nous retournons au bureau des excursions. Laura est absente et, cette fois, nous bavardons en anglais avec Gandhia, une superbe jeune femme brésilienne avec qui je suis pris en photo. Les informations recueillies nous engagent à réserver la balade V131 « Enchanting Butchart Gardens ». Nous allons ensuite dîner au buffet Windjammer. Des mets indiens et une part de forêt noire composent mon menu. Une photo de la bolée est prise sur fond de sillage d’écume à la poupe du navire. Après le repas, dans l’enceinte du restaurant, je photographie une œuvre de Janet Stayton. La soirée nous offre un spectacle haut en couleurs au Palace Theater. Une information diffusée sur le « ToDay », le journal de bord, nous incite à prendre place au théâtre une bonne trentaine de minutes avant le commencement de la revue annoncée comme spectaculaire. L’amphithéâtre est déjà animé et nous trouvons deux places au quatrième rang devant la scène. Un groupe d’asiatique, des thaïlandais semble-il, nous entoure. Je commence la lecture sur le Kindle du second livre du roman « La gloire de l’Edánkan – 2ème Héritage : Le Gardien » de Xavier de Brabois. Je prends quelques photos durant le show qui témoignent faiblement de sa magnificence. Le rideau de la scène présente des naïades auréolées de feuilles d’or et de feu sur fond de vagues verticales bleues. Interprété par les danseurs et les chanteurs de l’Explorer of the Seas, le spectacle « Fast Forward », auréolé de musique Pop,  nous emporte dans l’univers des comédies musicales des années 70’s & 80’s. L’orchestre du navire, installé dans le décor sur différents niveaux ouverts superposés, joue avec excellence. La vivacité du rythme, l’impétuosité des talentueux artistes, les décors originaux et attractifs, les costumes créatifs et colorés donnent naissance à une représentation magnifique… Avant d’entrée au pays des rêves, nous effectuons un saut arrière d’une heure dans le temps pour entrer dans le fuseau horaire de l’Alaska. Demain quand il sera six heures du matin sur le navire, il sera déjà seize heures en France…



























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