Nous quittons
la chambre du Marriott vers onze heures. Rachel s’occupe du check-out et Paloma
sort par la porte tournante pour réserver un taxi. Nous montons finalement à
bord d’une berline noire dont le tarif est « cheaper » « moins
cher » selon les propos de Paloma. Lors du trajet, nous passons devant la
façade du building de la compagnie de croisières « Holland America Line »
avec qui nous avons déjà voyagé. Un peu avant midi le chauffeur, le sosie de
l’Oncle Bens, nous dépose au terminal de croisières ; nous lui donnons un
billet de vingt dollars, pourboire compris. Je prends en photo l’arrière de son
automobile noire lors de son départ. Sue, une employée du port, nous demande
sur quel bateau nous embarquons ; ensuite elle nous indique où déposer la
valise qui sera déposée par le personnel d’équipage devant la porte de la
cabine. Nous intégrons le parcours pour monter à bord en suivant la file des
passagers. Les passeports sont vérifiés. Nous passons le contrôle de sécurité
en déposant tous les bagages sur un tapis roulant. La file se poursuit à un
niveau supérieur accessible par un escalator. A partir du document de l’enregistrement
en ligne, effectué précédemment sur le site de la Royal Caribbean, une jeune
fille accède rapidement à notre dossier. Le traditionnel document de santé est
vide rempli, en cochant « non » à toutes les questions. Une photo de
chaque passager est prise pour descendre à terre et monter à bord lors des
escales. Une clef de cabine individuelle, sous forme de carte de crédit, nous
est donnée. Elle sert à accéder à la cabine et à effectuer tout paiement à
bord. L’ensemble des formalités a duré moins d’une heure. Nous accédons au
navire par un sas métallique articulé, fermé et vitré, dont la passerelle inclinée
est répartie sur plusieurs tronçons reliés par des tournants à angle droit ;
ce système permet à tout un chacun d’accéder à bord quel que soit sa situation
physique. Les cabines étant accessibles seulement après treize heures trente,
nous allons déjeuner au buffet Windjammer situé au pont onze. Une forte
animation règne au buffet et les places disponibles sont rares. La table où
nous serons installés est située à bâbord, en bordure du quai. De l’autre côté
de l’appontement, le navire « Celebrity Solstice » embarque d’autres
passagers. Après le repas, nous accédons à la cabine. Nous déposons nos bagages
et nous commençons à nous installer. Ensuite nous débutons la visite du bateau
et nous prenons des photos. Au niveau de la « Promenade » au pont
cinq, nous nous arrêtons pour siroter du café Mochas au Starbucks du bord
intégré dans le « Café Promenade ». Dans le display de pâtisseries
gratuites, nous remarquons la présence de part de tartes « Willie Wonka
Pie » ; étonnant !... Les boissons sont sirotées en nous prélassant
en terrasse. Nous regardons défiler les passants. Nous remarquons contre une
paroi en face la présence d’un homme debout en équilibre sur la bordure d’une
fenêtre arquée emmurée. Il a tout du rat d’hôtel avec ses habits noirs, ses
gants noirs et sa caquette noire. Les minutes coulent agréablement dans le
sablier du temps. La Promenade ressemble à une rue commerciale d’une petite
ville. A proximité, nous voyons la façade de la brasserie « Crown &
Kettle » qui rappelle un peu un café de Paris. Un side-car noir est stationné
à une courte distance. Nous reprenons la visite et nous sommes accostés par une
charmante employée du bord dont la chevelure noire encadre le visage. Il s’agit
de Karina. Elle vient du Chili. En reconnaissant notre langage, elle nous raconte
avoir passé de merveilleuses vacances à Nice. Patrick me prend en photo à côté
de la gracile jeune femme. Quelques instants plus tard nous assistons au « muster
drill », au traditionnel exercice de sauvetage. Nous sommes au pont
quatre, à l’extérieur, à la station C16 indiquée sur la carte du bord. Des
membres de l’équipage relèvent scrupuleusement les numéros de cabine des
participants ; l’exercice est obligatoire pour tous les passagers. Une
annonce du commandant termine la manœuvre écourtée puisqu’il s’agit d’une
simulation. L’ambiance est bon enfant comme sur tous les navires où nous avons
voyagé. Sur le pont quatre, nous découvrons une galerie d’art. Quelques photos
de tableaux sont prises. Nous retournons à la cabine. La valise a été déposée à
côté de la porte. Au travers du vitrage du balcon, nous remarquons que le
navire glisse sur l’eau. La croisière commence. Les seize heures sont passées. Nous
montons au pont douze pour assister au départ du port. La « skyline »
de Seattle se dévoile à l’horizon. Des photos sont prises ; sur un cliché on
voit dans le lointain la « Space Needle » en miniature juste au-dessus
de la tête de Patrick. Nombre de passagers sont sur les ponts extérieurs pour
assister au départ du paquebot. Le ciel bleu sur Seattle est parcouru de nuages
allongés aux formes et aux nuances variées. Le navire s’éloigne
progressivement. Après une petite heure à arpenter les ponts extérieurs, au
soleil de préférence, nous assistons une quinzaine de minutes plus tard au
défilé de la « Bon Voyage Parade » qui se déroule sur la Promenade
Royale. Nous sommes dans une petite loge au pont sept qui offre une vue
panoramique du défilé. Patrick prend des photos… Après dix-huit heures nous
dînons au buffet en prévision du show de la soirée qui se déroule au « Palace
Theater » à dix-neuf heures quinze. Le spectacle de bienvenue à bord est
intitulé « Welcome aboard showtime ». Le directeur de croisière,
Graham Seymour, conduit le show et l’anime par moments. Il est anglais et a
passé son enfance dans la ferme familiale au sud-est du Royaume-Uni. Pour la
petite histoire, un de ses deux frères dirige la ferme de Paul McCartney… Les
chanteurs et danseurs du navire évoluent sur quelques morceaux musicaux. Le
spectacle se termine par la prestation de Mike Pace dont le débit de parole
rapide m’est difficilement compréhensible. La soirée se poursuit sur la
Promenade avant de rejoindre Morphée pour la nuit…
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