dimanche 31 juillet 2016

Embarquement sur l’un des plus grands paquebots terrien...




La matinée sur Terre se déroule principalement entre les rites, le petit-déjeuner, l’actualisation du blog, la consultation des messageries et la préparation des bagages. Nous capturons sur l’écran de l’ordinateur, via un site web de satellite en vision direct, le navire « Allure of the Seas » amarré à quai au terminal dix-huit du Port Everglades où nous allons embarquer en fin de matinée. Nous nous amusons à visualiser où se situent divers navires de la Royale Caribbean dont les deux derniers où nous sommes montés à bord avant et après le road trip. Pour suivre notre position en mer, journellement et à chaque instant au gré de la fantaisie, il convient de suivre le lien www.sea-scanner.com/schiffsposition.php?schiff=Allure+of+the+Seas. Un peu avant onze heures, nous sortons de l’appartement. Une averse tropicale subite nous surprend. Nous tentons de nous protéger des grosses et lourdes gouttes d’eau en nous abritant, autant que faire se peut, sous l’abondante végétation de l’hôtel Lush. À la réception nous saluons Jay avec une hug en lui remettant les clés et nous restons sous le porche. Un taxi de la compagnie « Yellow Cab », réservé par Jay, est plus que ponctuel. L’averse semble vouloir perdurer plus que de raison et, finalement, sous le déluge, nous franchissons le portail. Épaulé du chauffeur, nous disposons les bagages dans le coffre du taxi. Une fois sur le boulevard Seabreeze, la pluie cesse comme par enchantement. Avant de traverser le pont « Seventeenth Street Causeway Bridge » qui enjambe la rivière « Stranahan River », la tour ronde d’un hôtel Hyatt, seule dans son périmètre, attire le regard. Le taxi bifurque ensuite à gauche dans le boulevard Eisenhower pour joindre le port. La silhouette blanche d’un des derniers fleurons de la compagnie Royal Caribbean International, fondée en 1969, se dessine dans sa majesté voilée par les installations portuaires. Une file de taxis, constituée à l’entrée du terminal, est rejointe. Nous sommes déposés au niveau du check-in. Un pourboire confortable est donné au chauffeur avec le prix de la course. J’ai lu hier sur Internet que l’antenne de la société « Yellow Cab » dispose de quelques cinq cents taxis à Fort Lauderdale ; imaginez le nombre de véhicules en ajoutant ceux des autres compagnies. Il est vrai que la taille sans cesse grandissante des paquebots est une mine d’or pour les taxis au regard du nombre de passagers grandissant. Le navire où nous allons embarquer est équipé de deux mille sept-cent cabines pour recevoir plus de six mille passagers choyés par plus de deux mille membres d'équipage. L’organisation est parfaite. Nous confions la valise à un employé gratifié d’un pourboire. Les formalités d’accès à bord sont bien rodées et aucune attente ne vient perturber notre conquête du géant des mers. A midi moins dix, soit moins d’une heure après notre départ mouillé du Lush, nous sommes attablés au buffet Windjammer, assis au bord d’un vitrage qui donne sur un terrain de basket-ball ; ses quelques trente mètres de long sur quinze mètres de large sont une bagatelle pour le vaisseau qui mesure quarante-sept mètres de largeur pour trois cent soixante mètres de longueur, soit un bonus de quatre-vingt-dix mètres au regard de son ancêtre légendaire le Titanic. Pour la petite histoire, les installations de l’Allure of the Seas, qui recyclent les eaux usées, peuvent produire journellement plus de quatre millions de litres d'eau douce soit quelques cinq cents litres par personne… Des enfants sont déjà affairés à dribbler sur le terrain ; ils sont absorbés à faire passer le ballon au sein de l’arceau, le panier comme le baptisa James Naismith, le professeur d'éducation sportive, qui inventa le jeu en 1891 au Massachusetts pour maintenir la condition physique de ses élèves durant le rigoureux hiver. Nous en savons quelque chose ; nous avons été surpris par une tempête de neige dans cet état voici deux ans. Nous prenons le temps de déjeuner ; les cabines sont disponibles d’accès à partir de treize heures. La cabine intérieure 11729 se dévoile au pont onze. A la gauche du balcon, qui surplombe d’une vue plongeante le « Boardwalk » ouvert sur le ciel, un mur d’escalade est en vis-à-vis de celui de bâbord. Des photos sont prises. A la poupe, en contrebas de la cabine, le théâtre « Aqua Theater » est flanqué latéralement de deux écrans géants. A l’autre bout de la promenade, un carrousel surprend par sa présence. Nous commençons à nous installer et nous partons à la découverte du navire. Nous nous baladons dans « Central Park » qui contient plus de douze mille plantes dont des arbres et des bambous ; certains dépassant les sept mètres. En nous dirigeant vers le carrousel, nous survolons la « Royal Promenade » où un café Starbucks ovale trône au milieu de l’allée. Nous effectuons ensemble un tour de manège chacun sur un des chevaux de bois aux diverses robes colorées. Nous arpentons ensuite le Boardwalk, la promenade à l’ambiance bord de mer à ciel ouvert où différents cafés et commerces ont pris place. Je caresse le bras d’un accordéoniste coiffé d’un chapeau haut de forme noir, d’un gilet rouge et d’un pantalon blanc aux rayures verticales noires. Un passager ou une passagère traverse le vide à la tyrolienne sur nos têtes ; un filin tendu en diagonale sur le haut du Boardwalk permet gratuitement au passager téméraire de franchir le vide en glissant le long de ce cordage d’acier. Avant de monter à la cabine, nous retournons à Central Park en traversant la « Royal Promenade » où le bar-ascenseur « Rising Tide Bar » est en ascension pour se positionner au niveau du parc. La vaste structure glisse lentement en montée ; incroyable mais pourtant vrai !... Quelques photos de la déco sont prises dont une magnifique voiture Morgan rouge et la statue d’un enfant qui semble jouer à cache-cache. Il pleut dans le parc et je profite d’un parapluie du navire transmis par une passagère qui sort. Je récupère des gobelets en carton au « Park Café ». Une fois tous les passagers à bord, nous sommes conviés à participer au traditionnel « drill », à l’exercice de sauvetage en mer. Nous nous rendons au point de rencontre G3 indiqué sur la carte de la cabine. Le lieu de rencontre est transféré dans un café en raison de la pluie. Une annonce du commandant clôture la manœuvre quelque peu relâchée dans son déroulement. Le navire lève l’ancre. Nous regardons la côte s’éloigner depuis le balcon. Des photos de Fort Lauderdale sont prises. Le pont traversé ce matin en taxi s’ouvre et lève une partie de son tablier pour laisser traverser des bateaux. Sur la côte l’emplacement de l’hôtel Lush est photographié et indiqué sommairement sur une photo du blog. Patrick est pris en photo à contre-jour sur fond de port Everglades. Un show se déroule à l’Aqua Theater en contrebas ; il célèbre le départ. Le Chat potté, Princesse Fiona et l’ogre vert, trois des personnages du conte de fée « Shrek » sont de la partie… Au moyen de l’écran plat de la chambre, nous réservons différents spectacles à découvrir durant la croisière. Cette pratique s’avère nécessaire pour pouvoir y participer au regard du nombre important de passagers ; la carte de cabine, scannée à l’entrée d’un spectacle choisi, sert de billet d’entrée. Vers dix-huit heures trente nous dînons au buffet Windjammer. Cette fois la vue offre de découvrir le terrain du mini-golf très animé. Les enfants, nombreux à bord, s’en donnent à cœur joie. Après le repas nous assistons au théâtre Amber à la comédie musicale de Broadway « Mamma Mia ! » qui met en vedette la musique du groupe Abba. La réservation a fonctionné et la carte de cabine scannée ouvre le passage à Patrick. Je le rejoins un peu plus tard avec ma propre carte ; la salle répartie sur plusieurs niveaux est presque pleine. Je prends en photo diverses cartes de visites de certains comédiens diffusées en boucle sur les deux écrans latéraux à la scène. La climatisation est vraiment trop forte et, lors de l’entracte, je vais chercher de quoi nous protéger de l’air froid. La comédie est un succès. Les comédiens habitent agréablement leur rôle. L’apothéose finale est le pendant de celle vécue à Las Vegas l’année de notre mariage. Alors que nous entrons au pays des rêves, un show aquatique se déroule à l’Aqua Theater…














































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